Vivre d'amour
et de poésie

May Lopez

Je m’appelle May. Je suis la fondatrice de Les mots à l’affiche

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l’humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.

Et vous, en quoi croyez-vous ? 

Le cercle privé

Le cercle est un espace d’exploration et d’échanges

On y parle littérature, entrepreneuriat et créativité. On parle d’amour et rencontres qui éclairent et font battre le coeur un peu plus fort. On s’étonne de la poésie du quotidien et de la beauté des premières fois. On est passionnés, fous et idéalistes. On s’y dévoile vulnérables et sincères. On tremble, on rit, on aime. On a la tête dans les étoiles.

On a des rêves qui n’attendent que d’être réalisés.

Créer, imaginer, rêver

J’espère que vous avez passé une belle journée et que vous avez pu ralentir et prendre soin de vous : c’est à ça que servent les jours fériés après tout, non ? A prendre soin de soi et de ceux qu’on aime ?

J’accueille souvent le calme de ces jours-là pour écrire-dessiner-cuisiner-photographier. Je prends du temps pour ce qui m’éveille, m’étonne et m’enthousiasme. J’oublie toutes les obligations et contraintes. Je ralentis, je lis, je fais la sieste.

Ce matin, j’ai avancé sur un projet qui me glisse le sourire aux lèvres dès que j’y pense et dont j’ai hâte de vous parler. Vers onze heures, j’ai préparé une glace à la fraise qui attend sagement dans le congélateur.Vers midi, on a cuisiné et dégusté un brunch presque comme à l’hôtel. Il était forcement meilleur puisque préparait, vous savez, avec d’amour.

Et puis, on est allés marcher au milieu des vignes avec Holly. Elle va (déjà !) sur ses dix ans et je m’émerveille chaque jour de la voir courir, en bonne santé et avec tant d’énergie. Je sais ma chance et je croise les doigts pour que cela continue des années. Sur le chemin, j’ai cueilli quelques fleurs sauvages que j’ai glissées dans un vase en rentrant.

Depuis, je l’observe en m’étonnant de la poésie et délicatesse de la nature. Finalement, je me dis que tous les jours devraient ressembler à ça : créer, imaginer, rêver.

Affiche Vivre est disponible juste ici (et elle aide à réaliser ses rêves)

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La vie récréative

Souvent, le samedi ou le dimanche, je travaille après mon réveil, quelques heures, avant de profiter de la journée. L’univers tout entier semble encore dormir. 
J’aime écrire dans le calme sans l’avalanche de notifications qui s’accumule. Mes pensées me paraissent claires. Je suis apaisée et plus productive. Je vais à l’essentiel. 


Il me semble loin le temps où je passais systématiquement mes week-ends à travailler. Je l’ai fait durant des années. Et d’ailleurs c’est sûrement ce qui m’a permis, dès la sortie de mes études, à parvenir à vivre de mon activité d’indépendante. J’avais vingt-trois ans et je sortais de l’école. Je ne comptais pas les heures. Je palliais mon manque d’expériences en y consacrant beaucoup (beaucoup !) de temps et d’énergie. Je ne regrette absolument rien et cela a plutôt bien fonctionné. J’ai fait le choix de mettre le curseur, très tôt, sur ma carrière professionnelle. Je ne suis pas la meilleur des amies ou des petites copines. On ne peut pas tout réussir et notre temps est limité. Je crois que l’essentiel est de faire des choix conscients, tout en ayant conscience que la perfection n’existe pas.


Vivre de mes mots et de ma créativité était un rêve de petite fille. Je mesure encore aujourd’hui chaque jour ma chance et le luxe de vivre de ma passion, de rencontrer et de travailler avec des personnes formidables et inspirantes, et de pouvoir mettre en lumière des textes qui m’ont émerveillée, interrogée ou encore fait grandir. 


J’ai à nouveau travaillé plus que de raison lorsque j’ai lancé Les mots à l’affiche. Je vivais, dormais, respirais pour mes mots et affiches. C’était incroyable. J’avais une énergie débordante. J’essaie depuis quelques mois – et sûrement aussi grâce à l’arrivée de @lesmotsdecelia – de structurer mes semaines un peu plus équitablement avec ma vie personnelle. Si je suis loin de compter mes heures, j’essaie d’être aussi un peu plus présente pour les personnes qui comptent. 


Alors voilà, je vais répondre à quelques derniers mails, fermer l’ordinateur et profiter de mes essentiels. 

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Bilan des premiers mois 2022

J’ai l’impression que cela fait une éternité que je n’ai pas écrit ici. Au fil des mois, je me suis habituée à cet espace d’écriture. C’est aussi l’occasion de prendre du recul et de la hauteur sur ce que je mets en place.

J’espère que vous allez bien et que les beaux jours vous apportent son lot d’énergie et de la joie. A Toulouse, le printemps est là. Le ciel est bleu et les arbres sont en fleurs. Et comme chaque année, je m’étonne de la beauté de la nature qui s’éveille.
Et qui, par écho, réveille ma créativité.

Après de longs mois d’hiver, j’ai l’impression de voir la lumière. Comme pour beaucoup, le début de l’année a été compliqué : la crise sanitaire qui se poursuit et accentue les inégalités. Puis la guerre en Ukraine et les élections présidentielles. 

Au-delà du moral qui a joué aux montagnes russes, il y a eu une hausse des matières premières. Que cela soit le coût du papier, des impressions … ou encore des enveloppes et des cartons pour préparer les commandes pouvant aller jusqu’à 50%. 

Pour le moment, j’ai décidé de ne pas augmenter les prix des affiches. J’ignore si c’est la bonne décision d’un point de vue « chiffres » (même si j’ai une petite idée…). Je sais, en revanche, que je n’avais pas le cœur de le faire durant la tempête. Je ferai le point en septembre lors de l’anniversaire de Les mots à l’affiche.

Au-delà des coûts, on a vu pour la première fois en février une légère baisse des commandes par rapport à l’année précédente que cela soit par les particuliers ou les points de vente de plus en plus frileux vu le contexte économique et politique.
Bonne nouvelle, tout semble revenir à la normale depuis quelques semaines.  
Durant cette période, je me suis beaucoup remise en question – d’autant plus que Célia m’a rejoint en janvier après des mois à hésiter sur le côté « raisonnable financièrement» de prendre une personne en alternance. 

Si aujourd’hui encore rien n’est vraiment réglé, tout semble doucement se mettre en place. J’ai à nouveau de l’énergie, des idées et des pistes pour les prochains mois et des idées plein la tête pour diversifier les rentrées d’argent. On a aussi pris nos marques avec Célia et adapté notre organisation. C’est un brin différent de travailler seule – et d’avoir une bonne partie des informations confinés dans ma tête – et à deux. 
Si j’en avais conscience en théorie, la mise en pratique a mis plus de temps que je ne l’aurais imaginé. Mais comme je le répète chaque jour : on va y arriver.
Petit à petit, l’oiseau fait son nid. 

Je vais également accompagner deux très beaux projets au niveau de leur communication visuelle et en ligne (coucou Elisa et Margarida, j’ai hâte de voir ce que l’on va faire ensemble !). 

À côté, on travaille avec Célia sur la personnalisation des affiches que cela soit pour des hôtels, des restaurateurs, ou encore des offices de tourisme. On est aussi en train d’élargir notre réseau de points de vente aux fleuristes et aux comités d’entreprise. D’ailleurs, si cela peut vous intéresser, vous pouvez répondre directement ce mail pour que l’on échange ensemble. 

On travaille enfin sur un programme d’ambassadeurs. Si vous voulez en faire partie, vous pouvez m’envoyer déjà un mail.  

Et surtout et l’essentiel, je parviens à accueillir à nouveau les incertitudes avec sérénité et joie comme faisant partie intégrante de l’aventure
Parce que dans le fond, je sais bien que c’est ça entreprendre et ce que j’aime par-dessus tout : créer, innover, oser, se dépasser, avoir peur, s’étonner et apprendre. Chercher l’équilibre. 

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Impression traditionnelle

Il ne reste plus que 4 exemplaires de l’affiche Vivre qui brille-brille-brille. J’en ai fait imprimer 300 exemplaires en décembre. 

Je suis drôlement heureuse parce que cette première édition, en impression traditionnelle, était un test pour voir si cela vous plaisait – autant que cela fait briller mes yeux. 

A priori, la réponse est oui.

Je ne sais pas trop encore s’il y aura une réédition, ni quand, ou si je partirai sur d’autres modèles. Je sais juste que j’ai envie de faire une collection en letter press. C’est un projet qui me tient à coeur depuis le lancement de Les mots à l’affiche, et qui a mesure que l’entreprise grandit, devient possible. 

Il ne reste plus aujourd’hui qu’une dizaine d’imprimeries traditionnelles en France.

Je ne sais pas si vous savez comment on imprimait “avant” l’ère du numérique. Pour cette affiche, on a réalisé un tampon sur mesure. On a ensuite mis de l’encre dessus et on est venu presser le papier. Je dis “on”, mais tout le mérite revient à la talentueuse Laurence de Bilboquet imprimerie – et je dois bien trop tout simplifier, mais ça reste, disons, un peu plus compliqué, que de cliquer sur imprimer de son ordinateur.

J’aime le rendu sombre, l’élégance du papier, et cette écriture qui brille-brille-brille. J’aime l’encre que l’on sent en passant le doigts sur le papier.
J’aime l’idée que chaque affiche porte en elle une histoire et soit à sa façon unique. J’aime enfin la dimension artisanale et le savoir-faire traditionnel de l’atelier Bilboquet que l’on retrouve en filigrane.

L’impression traditionnelle a bien sûr un coût : il faut en commander assez pour rentabiliser la création du moule, mais pas trop non plus pour ne pas prendre risque d’avoir des stocks qui dorment trop longtemps.
Je ne suis jamais très à l’aise pour investir. J’apprends. J’avance à mon rythme.
Quand j’ai lancé Les mots à l’affiche en septembre 2018, je suis partie d’une idée en tête, avec moins 1500 euros et cela me semblait déjà beaucoup – mais beaucoup, beaucoup, de rêves et d’amour. Et si aujourd’hui, l’entreprise grandit doucement.
Je continue d’y aller un pas après l’autre et sans me précipiter – qui plus est, en temps de crise sanitaire, et d’un conflit en Ukraine. 

Mais, quand même, une collection en letter press, ça serait chouette, non ?

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Les mots de Lucile

“Chère May, 

Sur cette photo, tes mots.

Ce rebord de fenêtre, celui de ma chambre d’hôpital. 

Je me permets de t’écrire aujourd’hui pour te dire Merci. Je n’ai pas ton talent et ne sais pas manier les mots avec poésie. 

Je tenais simplement à t’exprimer ma gratitude.

Tes écrits résonnent en moi. 

Depuis quatre mois ces cartes veillent et me rappellent l’essentiel.

Au quotidien elles m’aident à me battre. Je les relis inlassablement dans les moments plus difficiles. 

Bientôt je quitterai l’hôpital, plus forte en partie grâce à toi. 

Tu as un « super pouvoir », merci d’en faire profiter les autres.

Merci pour le réconfort et la douceur de tes affiches. 

Merci à toi et à Holly pour votre travail. “

Lucile 

PS : J’espère que tu ne m’en voudras pas pour la familiarité du tutoiement, mais j’ai comme l’impression qu’à travers tes créations nous partageons quelque chose. Peut-être la magie des mots… ils relient les hommes ?

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Prenez soin de vous

En ce moment, comme beaucoup, je perds mes mots et mes repères du monde. Je retrouve la même palette d’émotions que lors du premier confinement. J’observe. J’essaie de comprendre. Je comprends peu, ou mal. Je lis beaucoup. J’ai peur. J’écoute. Je suis fascinée à la fois par la cruauté et la bonté humaine. Je reste en retrait. J’ai besoin de temps. Je respire. Je vais courir tôt le matin.

Je m’accroche à mes repères. Je passe du temps avec les gens que j’aime. Je ralentis, je cuisine, je fais des câlins à Holly. Je travaille beaucoup. J’observe les couleurs du ciel et les premiers signes du printemps. Je me questionne sur ce que je pourrais faire à mon échelle. Je ne sais pas. Je tâtonne. J’ai peur d’être maladroite. Je me répète que demain, le ciel sera bleu comme un mantra. 


Alors voilà, je n’ai pas encore retrouvé mes mots et mon équilibre. Je vais aller à l’essentiel. J’espère de tout cœur que vous allez bien, ou plutôt comme on peut aller en ce moment.

Prenez soin de ceux que vous aimez. Et, prenez soin de vous, comme vous prenez soin d’eux. Vous êtes précieux. 

Cadeau qui met du baume du cœur à partir de 4.5 euros

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Cadeau féministe

Je suis féministe. Pourtant, je ne suis pas de celles qui savent élever la voix et taper du poing sur la table. J’admire ces personnes-là. 

Je fais partie de ces personnes introverties qui observent et qui doutent beaucoup. Qui ont du mal à trouver leur place au sein d’un groupe, et qui ont l’impression de n’être jamais assez légitime, de ne jamais « savoir assez » pour prendre position sur un sujet. 
J’écoute plus que je parle. J’essaie de comprendre. Je répète souvent que je ne sais pas. J’accueille les silences. J’essaie de me “déconstruire”. 
Viedemiettes.fr et Les mots à l’affiche, sont une réponse : un espace à moi, en retrait, où je prends le temps d’accueillir et poser mes mots, mes ressentis et émotions. 

J’ai beaucoup réfléchi à ma place en tant que femme au sein de la société. En parallèle, je me suis questionnée sur mes désirs et envies : ai-je envie de faire carrière, d’une famille, d’enfants ? Est-ce que mes loisirs sont importants ? Qu’est-ce qui me rend heureuse ? 

Je crois que le privé est politique. Je crois aussi que ce sont dans les actes quotidiens et anodins que naissent souvent des inégalités.
Je crois que c’est apaisant d’y réfléchir pour faire des choix en toute conscience. 

Je suis une personne solitaire. Seule, j’ai beaucoup voyagé. J’ai une entreprise. J’ai acheté mon appartement. Je suis ambitieuse et je ne crois pas que ce mot soit un gros mot. Je pourrais ne pas l’être et cela serait aussi ok. 
Je ne laisserai jamais personne me dire comment je dois être pour être une femme “respectable” ou “désirable”, ou comment être une bonne féministe. Je ne laisserai jamais aucun garçon voler mon temps et énergie pour des tâches que l’on devrait partager ensemble. Je l’ai trop vu autour de moi et je veille. 

Si je pouvais apporter quelque chose, à une seule petite fille ou femme, je crois que cela serait de lui dire qu’elle est forte et indépendante et qu’elle ne doit laisser personne en douter et faire des choix pour elle. 
Je lui dirais de se faire confiance, d’écouter ses envies et de croire en elle. De connaitre et imposer ses limites. De chérir, enfin, sa liberté. 

J’ai écrit cette affiche Etre libre, devenir soi, comme un manifeste féministe, comme un cadeau, qui synthétise ce cheminement-là. 

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Gratitude, pensée magique


La semaine dernière, on a pris quelques photographies de la future collection. On n’avait pas organisé de séances photos depuis fin novembre.


Et qu’est-ce que c’est doux de voir mes affiches prendre vie dans des lieux et des nouveaux décors. 
On était chez Elsa de Pastel et Sarrazin. C’est la toute première fois que j’osais demander un coup de pouce. J’ai publié un message quelques jours avant pour savoir, si, par hasard, vous aviez un joli lieu à Toulouse que l’on pourrait photographier, habillé de quelques unes de mes affiches.

J’ai été très émue de vos réponses, de vos retours, de votre enthousiasme et de votre confiance : MERCI. Grâce à vous, j’ai déjà en tête quelques lieux et des idées pour les mois à venir – vous pouvez m’écrire. si vous voulez nous ouvrir les portes de votre appartement ou maison durant quelques heures, on est gentilles, discrètes, on apporte des cookies et on vous laissera une jolie affiche en partant. 
Et, l’essentiel peut-être, j’ai appris quelque chose de formidable de cette aventure : il faut oser demander. Osez demander, vraiment. Cela semble bête et évident écrit comme ça.

Et pourtant, cela provoque souvent des rencontres et situations merveilleuses. Si vous saviez le temps que j’ai passé à rechercher sur Airbnb et Google des lieux pour mes affiches en vain, et par peur de “demander” et “déranger”. On aime tous aider et se sentir utile, cela fonctionne aussi pour nous quand on demande de l’aide.

Pour pouvoir aider, il faut qu’il y ait une personne qui ose demander.

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