Je m’appelle May. Je suis la fondatrice de Les mots à l’affiche.
J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.
L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.
Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l’humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.
Le cercle est un espace d’exploration et d’échanges.
On y parle littérature, entrepreneuriat et créativité. On parle d’amour et rencontres qui éclairent et font battre le coeur un peu plus fort. On s’étonne de la poésie du quotidien et de la beauté des premières fois. On est passionnés, fous et idéalistes. On tremble, on rit, on aime. On a la tête dans les étoiles.
On a des rêves qui n’attendent que d’être réalisés.
Souvent, le samedi ou le dimanche, je travaille après mon réveil, quelques heures, avant de profiter de la journée. L’univers tout entier semble encore dormir. J’aime écrire dans le calme sans l’avalanche de notifications qui s’accumule. Mes pensées me paraissent claires. Je suis apaisée et plus productive. Je vais à l’essentiel.
J’ai l’impression que cela fait une éternité que je n’ai pas écrit ici. Au fil des mois, je me suis habituée à cet espace d’écriture. C’est aussi l’occasion de prendre du recul et de la hauteur sur ce que je mets en place.
J’espère que vous allez bien et que les beaux jours vous apportent son lot d’énergie et de la joie. A Toulouse, le printemps est là. Le ciel est bleu et les arbres sont en fleurs. Et comme chaque année, je m’étonne de la beauté de la nature qui s’éveille. Et qui, par écho, réveille ma créativité.
Après de longs mois d’hiver, j’ai l’impression de voir la lumière. Comme pour beaucoup, le début de l’année a été compliqué : la crise sanitaire qui se poursuit et accentue les inégalités. Puis la guerre en Ukraine et les élections présidentielles.
Au-delà du moral qui a joué aux montagnes russes, il y a eu une hausse des matières premières. Que cela soit le coût du papier, des impressions … ou encore des enveloppes et des cartons pour préparer les commandes pouvant aller jusqu’à 50%.
Pour le moment, j’ai décidé de ne pas augmenter les prix des affiches. J’ignore si c’est la bonne décision d’un point de vue « chiffres » (même si j’ai une petite idée…). Je sais, en revanche, que je n’avais pas le cœur de le faire durant la tempête. Je ferai le point en septembre lors de l’anniversaire de Les mots à l’affiche.
Au-delà des coûts, on a vu pour la première fois en février une légère baisse des commandes par rapport à l’année précédente que cela soit par les particuliers ou les points de vente de plus en plus frileux vu le contexte économique et politique. Bonne nouvelle, tout semble revenir à la normale depuis quelques semaines. Durant cette période, je me suis beaucoup remise en question – d’autant plus que Célia m’a rejoint en janvier après des mois à hésiter sur le côté « raisonnable financièrement» de prendre une personne en alternance.
Si aujourd’hui encore rien n’est vraiment réglé, tout semble doucement se mettre en place. J’ai à nouveau de l’énergie, des idées et des pistes pour les prochains mois et des idées plein la tête pour diversifier les rentrées d’argent. On a aussi pris nos marques avec Célia et adapté notre organisation. C’est un brin différent de travailler seule – et d’avoir une bonne partie des informations confinés dans ma tête – et à deux. Si j’en avais conscience en théorie, la mise en pratique a mis plus de temps que je ne l’aurais imaginé. Mais comme je le répète chaque jour : on va y arriver. Petit à petit, l’oiseau fait son nid.
Je vais également accompagner deux très beaux projets au niveau de leur communication visuelle et en ligne (coucou Elisa et Margarida, j’ai hâte de voir ce que l’on va faire ensemble !).
À côté, on travaille avec Célia sur la personnalisation des affiches que cela soit pour des hôtels, des restaurateurs, ou encore des offices de tourisme. On est aussi en train d’élargir notre réseau de points de vente aux fleuristes et aux comités d’entreprise. D’ailleurs, si cela peut vous intéresser, vous pouvez répondre directement ce mail pour que l’on échange ensemble.
On travaille enfin sur un programme d’ambassadeurs. Si vous voulez en faire partie, vous pouvez m’envoyer déjà un mail.
Et surtout et l’essentiel, je parviens à accueillir à nouveau les incertitudes avec sérénité et joie comme faisant partie intégrante de l’aventure. Parce que dans le fond, je sais bien que c’est ça entreprendre et ce que j’aime par-dessus tout : créer, innover, oser, se dépasser, avoir peur, s’étonner et apprendre. Chercher l’équilibre.
Il ne reste plus que 4 exemplaires de l’affiche Vivre qui brille-brille-brille. J’en ai fait imprimer 300 exemplaires en décembre.
Je suis drôlement heureuse parce que cette première édition, en impression traditionnelle, était un test pour voir si cela vous plaisait – autant que cela fait briller mes yeux.
A priori, la réponse est oui.
Je ne sais pas trop encore s’il y aura une réédition, ni quand, ou si je partirai sur d’autres modèles. Je sais juste que j’ai envie de faire une collection en letter press. C’est un projet qui me tient à coeur depuis le lancement de Les mots à l’affiche, et qui a mesure que l’entreprise grandit, devient possible.