Vivre d'amour
et de poésie

Une femme aux cheveux longs sourit devant un fond rouge, tenant un cadeau.

May Lopez

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Je m’appelle May. Je suis la fondatrice de Les mots à l’affiche

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l’humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.

Et vous, en quoi croyez-vous ? 

Le cercle privé

Le cercle est un espace d’exploration et d’échanges

On y parle littérature, entrepreneuriat et créativité. On parle d’amour et rencontres qui éclairent et font battre le coeur un peu plus fort. On s’étonne de la poésie du quotidien et de la beauté des premières fois. On est passionnés, fous et idéalistes. On s’y dévoile vulnérables et sincères. On tremble, on rit, on aime. On a la tête dans les étoiles.

On a des rêves qui n’attendent que d’être réalisés.

Aux rêves exaucés

J’ai rédigé mes vœux fin novembre en me demandant ce qui était important pour moi aujourd’hui, ce que je voudrais pour les mois à venir. C’était une écriture intime, intuitive, parcellaire. Après des semaines à courir sans reprendre mon souffle, j’essayais de m’autoriser à ralentir et d’écouter la toute petite voix à l’intérieur.
En écrivant ces vœux, je pensais avant tout à moi et ce qui me faisait défaut aujourd’hui.

Je me suis alors rendue compte que c’était la peur – liée à un manque de confiance en moi – qui m’empêchait de réaliser, de manière souvent inconsciente, des choses qui me tenaient à cœur. Alors, j’ai écrit ces vœux comme un mantra, comme un cadeau que je m’offrais pour me souvenir de ce qui compte et ce qui pourrait rendre ma vie un peu plus harmonieuse et sereine au quotidien.

J’ai écrit cette nécessité à affronter ses peurs et à se faire confiance. Ce besoin aussi de ralentir, de s’écouter et d’accepter ses failles et sa fragilité. Ce besoin de se recentrer sur l’essentiel et d’apprendre à s’aimer. C’était un texte à la fois, je crois, pudique et personnel. Un texte aussi, et finalement, où l’on est nombreux à se retrouver.

J’ai imprimé l’affiche et je l’ai accrochée au dessus de mon bureau.

 

Après avoir écrit ces vœux et quelques jours après être rentrée du Mexique, j’ai fait un premier pas. J’ai proposé l’affiche Vivre à la vente. Cela peut sembler un petit rien mais cela m’effrayait pourtant beaucoup. Je ne savais pas si j’étais légitime. J’ai une formation en lettres, en philosophie et dans le web. Les documents imprimés – le print – restent un petit rêve que je touche parfois du doigt, mais et jusque là, toujours, en me faisant accompagner. Cela faisait des années que je voulais me lancer et que je repoussais en trouvant toujours de parfaites excuses.

Un dimanche soir et sur un coup de tête, j’avais osé en me disant qu’il était l’heure de mettre en pratique les vœux que je venais de rédiger. J’avais créé, en quelques heures, l’atelier en ligne, ouvert un compte Paypal pro et passé quelques commandes pour l’impression et l’expédition. C’était un défi de moi à moi. Je me disais que si j’arrivais à dépasser ma peur cette fois-ci, je pourrais la dépasser pour beaucoup de choses. Je savais aussi que c’est souvent la première marche qui semble la plus haute. Ce soir-là, je m’étais endormie le sourire aux lèvres et en tremblant beaucoup.

Il y a eu ensuite vos mots, vos encouragements et un mois de décembre rassurant et réconfortant. Il y a eu vos commandes et vos photographies quand vous les receviez. Et en parallèle, mon cœur qui se mettait à chaque fois à battre un peu plus fort à chaque message. Les mercis, par poignées, que je parsemais dans chaque commande. Une petite mécanique s’est mis doucement en place au fil des jours. J’ai appris à expédier des commandes et à m’éloigner de l’ordinateur la journée. A faire, avec amour, vos petits paquets. Je suis allée à la poste chaque jour ouvré de décembre. J’ai plié, écrit, souri.

Et puis, il y a eu ce premier dimanche matin de 2017. Quand je me suis réveillée, j’avais des dizaines de notifications sur mon téléphone. Durant la nuit du premier janvier, il s’était passé quelque chose d’incroyable et d’un peu magique : mes vœux avaient été partagés par des milliers de personnes et j’avais des mercis qui arrivaient d’un peu partout. Des messages qui me disaient que mes mots faisaient du bien, qu’ils étaient rassurants et bienveillants, qu’ils disaient l’essentiel. Vous étiez aussi, et tout à coup, plus de 10 000 à aimer la page Facebook.

Ce premier janvier, je me retrouvais avec mes mots partagés dans le monde entier et je me disais encore un peu plus que la veille que les rêves étaient faits pour être réalisés et qu’il fallait y croire pour mille. Je me suis dit que 2017 serait à cette image-là : magique, inattendu et surprenant.

Je ne sais pas vraiment de quoi 2017 sera fait, mais je sais la beauté et la magie de la vie. Je sais l’importance de croire en ses rêves et de faire le premier pas pour les réaliser.
Pour 2017, je vous souhaite de croire en vous et de réaliser ce qui fait battre votre cœur un peu plus fort chaque jour. C’est l’essentiel. Je vous souhaite tout ce que j’ai pu me souhaiter et m’écrire. Je vous le souhaite en lettres capitales.

La toute première affiche

En imaginant l’affiche Vivre, je voulais avant tout une jolie impression. Je voulais matérialiser mon travail, le faire imprimer. Le rendre, en quelque sorte, vivant. Je voulais m’assurer de la qualité afin que vous puissiez l’encadrer, si vous le souhaitez, et l’avoir toujours à vos cotés. Une façon de vous accompagner, et de vous inspirer au quotidien.

C’est aussi une jolie façon, pour moi aussi, de grandir et de mettre en pratique les mots que j’ai écrit sur l’affiche. Pour la première fois, je vends une de mes créations. Pour la toute première fois aussi, je passe par un imprimeur – sans qu’une maison d’édition ou qu’un duo soit là pour me rassurer et me tenir la main. Et si vous saviez comme je tremblais en commandant les premières affiches – j’aurais souhaité faire des pré-commandes, mais cela aurait été un peu tard pour les recevoir pour Noël, alors, je suis partie sur une toute petite quantité comme compromis – et les supports pour la livraison. Si vous saviez comme j’ai peur d’avoir laissé une coquille dans le texte ou d’avoir mal configuré le bouton Paypal. C’est tout un univers que je découvre.

C’est un saut de le vide et une manière de sortir de ma zone de confort. Une façon de me dire, je crois aussi, que je ne suis pas si minuscule et que, oui, souvent, c’est la première marche qui semble la plus compliquée et haute. C’est une façon de finir l’année avec le sourire. Alors, je me dis que tout ira bien. Que si j’oublie des petites choses essentielles, que si tout ne fonctionne pas comme je voudrais ; cela demeurera, dans tous les cas et j’en suis déjà sûre, une belle expérience.

Je l’ai imaginé au Mexique, au soleil et loin de mon quotidien. Je l’ai imaginé là où les rêves sont faits, peut-être un peu plus qu’ailleurs, pour être réalisés. Je l’ai imaginé élégante, épurée et inspirante. J’ai créé mon atelier, cherché un imprimeur, calculé les coûts au plus juste pour la livraison et pour éviter que des affiches se perdent. Lili a pris quelques photographies et je l’en remercierai jamais assez d’avoir créé des images, à l’image justement, de ces affiches-là.