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Vivre d'amour
et de poésie

Une femme aux cheveux longs sourit devant un fond rouge, tenant un cadeau.

May Lopez

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Je m’appelle May. Je suis la fondatrice de Les mots à l’affiche

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l’humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.

Et vous, en quoi croyez-vous ? 

Le cercle privé

Le cercle est un espace d’exploration et d’échanges

On y parle littérature, entrepreneuriat et créativité. On parle d’amour et rencontres qui éclairent et font battre le coeur un peu plus fort. On s’étonne de la poésie du quotidien et de la beauté des premières fois. On est passionnés, fous et idéalistes. On s’y dévoile vulnérables et sincères. On tremble, on rit, on aime. On a la tête dans les étoiles.

On a des rêves qui n’attendent que d’être réalisés.

Note de fin de semaine

Cette semaine fut une belle semaine. Les jours allongent à nouveau. Je sens que le printemps arrive. 
Depuis deux semaines, je retrouve le chemin de l’école. Et malgré les mois à enseigner à distance, je sens ce lien si précieux qui se tisse doucement entre mes élèves et moi. Je nous sens résonner. 
Cette semaine, on a préparé avec Marion la prochaine séance photo. On a rencontré, sur le chemin, la plus jolie des grands-mères et des petites filles. J’ai arrêté de faire l’autruche et j’ai mis le nez dans ma comptabilité – ceux qui savent, savent… . 


On a mis en ligne, avec Magali son site après des mois à travailler dessus. Mardi après-midi, j’ai rencontré, pour la première fois, Yannick, que je vais accompagner pour sa communication durant les prochains mois. J’ai découvert et mangé, grâce à lui, du seitan les jours suivants. Comme une enfant, je me suis laissée étonner par le goût, la texture et les possibilités de cet aliment nouveau dans mon assiette. 


Je suis allée courir, deux fois, peut-être trois. J’ai fait du sport chaque jour. J’ai répondu à des poignées de mails. J’ai réservé, jeudi soir, une maison d’hôtes au sein d’un atelier d’artistes à vingt minutes de Toulouse. J’aime l’idée et cette liberté de ne pas savoir encore si on y restera une, deux ou trois nuits. 


Mercredi, on a finalisé une affiche pour trente ans amour et de bonheur. Et chaque fois que j’y pense depuis, j’ai des frissons. Jeudi, je suis allée à Auch déposer des affiches et quelques mots. Je me suis laissé émerveiller par la beauté de son centre-ville. J’ai pris des photographies. Hier, j’ai vu la mer pour la première fois depuis plus d’un an et j’ai laissé, doucement, le soleil infuser sur ma peau. J’ai pris des photographies à nouveau. Chaque jour, je vous ai écrit. 


Et si vous aviez comme je suis heureuse de retrouver le chemin des images et des mots. 
C’était, oui, une belle semaine. Bien sûr, je n’ai pas fait tout ce que j’avais à faire. Bien sûr, j’ai du retard. Oui, oui, oui, bien sûr, mais ce n’est pas l’essentiel : le ciel est bleu et les beaux jours arrivent. 


Et vous, comment allez-vous ? Comment vous sentez-vous ? Vous nous racontez ?

Cadeau pour un entrepreneur

Qui, parmi vous, à un joli projet en 2021 ?

Je sais combien cette affiche est un symbole fort, combien ces mots peuvent guider et éclairer quand on se lance. Je le sais parce que je les ai écrit pour moi quelques jours avant d’entreprebdre la belle aventure de Les mots à l’affiche.

 
Je connais les chutes et les belles remontées liées à un projet que l’on porte et entreprend. Je sais combien les mots d’amis – ou sur une affiche – peuvent apaiser quand on ne sait plus vraiment quelle direction prendre. 


Vous êtes nombreux à choisir cette affiche Entreprendre à l’aube d’un projet que cela soit pour vous, ou à offrir à une personne chère. Et à chaque fois je souris parce que je sais que si Les mots à l’affiche en sont là aujourd’hui, c’est sûrement un peu grâce à ces mots-là et cette vision. 


Alors, et même si aujourd’hui, j’ajouterai à l’affiche – peut-être une V2 : prendre du temps pour soi, pour vivre, pour respirer – parce que aussi important soit le projet, le temps pour vivre l’est tout autant et apportera un souffle nouveau sur votre projet -,  je ne changerai pas un mot. 


Alors, si vous avez un projet à l’intérieur de vous qui fait briller vos yeux à chaque fois que vous y pensez : osez, rêvez, tentez, entreprenez. Vous verrez, c’est formidable de s’approcher de ses rêves et d’essayer à sa façon de rendre le monde un peu meilleur ou un peu plus juste. 


Affiche Oser entreprendre disponible juste ici

C’est quoi réussir sa vie ?

Et pour vous, cela signifie quoi réussir sa vie, votre vie ?

Si les mots de Ralph Waldo Emerson me parlent tellement, c’est sûrement parce que je me suis beaucoup questionnée sur ce que je voulais faire de ma vie, sur ce me rendrait, vraiment, heureuse. Cela n’a jamais été une évidence, ou alors si, une évidence d’enfant embrouillée par des peurs et des pensées limitantes d’adulte. 


La réponse semble évidente quand on demande : c’est quoi, pour toi, réussir ta vie ? On entend alors « bah, être heureux« , « réaliser mes rêves« , « gagner bien ma vie » et quand on creuse souvent un peu, on se rend compte que l’on arrive souvent dans un joli brouillard. 


Réussir sa vie, pour moi, ce n’est pas coché des cases. Ce n’est pas un emploi sécurisant, avoir la plus grande des maisons et beaucoup d’argent.


Pour moi, réussir ma vie, c’est pouvoir créer au quotidien et évoluer dans un espace sécurisant. C’est avoir assez de temps pour profiter de ma famille et de mes amis. C’est des voyages et des rencontres qui m’éveillent et me bouleversent. C’est, oui, pouvoir dormir.

C’est ajouter au monde un peu de beauté et de poésie. C’est aussi essayer, à ma portée, de donner la force aux autres de croire, et de réaliser, leurs rêves. C’est mettre en lumière le pouvoir et la force des mots. Vous savez, cette force qui vous bouleverse et vous enivre. 

Et pour vous, alors, cela signifie quoi, réussir sa vie ? 

Affiche Réussir sa vie dispo à partir de 4,5 euros par ici

L’Occitanie à l’affiche

Aujourd’hui, je suis allée livrer un nouveau très beau point de vente : Art des sens à Auch. C’est la toute première fois que j’allais à Auch. 


J’ai pensé que c’était drôle quand même parfois la vie : il m’aura fallu un prétexte pour découvrir une ville à moins d’une heure de Toulouse.


Cela fait plus de trente ans que je vois le panneau Auch chaque fois que je prends le périphérique, plus de trente ans que je fais travailler mon imaginaire quand on me parle d’Auch, de son marché et de sa cathédrale, plus de trente ans et je n’avais pas pensé une seule fois « et si j’allais à Auch ? ».  


Et je crois que c’est finalement la chose la plus positive de cette crise sanitaire : en me contraignant et en me poussant hors de ma zone de confort, elle me pousse à regarder différemment mon quotidien et à me créer de nouvelles routines. 
Une de ces routines, depuis plusieurs mois, est de découvrir au quotidien mieux Toulouse, et de prendre enfin le temps de visiter l’Occitanie que je connais finalement si peu et dont je tombe, à chaque escapade, un peu plus amoureuse. 


Alors, si vous avez des jolies villes à me conseiller à plus ou moins une heure, disons maximum deux, de Toulouse, c’est le moment de me les murmurer. Et si vous pensez à un joli lieu qui pourrait accueillir mes affiches, vous pouvez me le glisser aussi (je prends les maisons d’hôtes aussi !).


Cet après-midi, j’ai trouvé mon nouveau rituel du jeudi : prendre le temps d’une après-midi pour découvrir – et photographier – une ville ou un village et, en profiter pour partir à la recherche de nouveaux lieux pour accueillir mes mots à l’affiche.

Et si vous saviez comme cette idée me rend heureuse.

On ne change pas

La semaine dernière, un ami m’a lancé d’un air un peu désabusé au milieu d’une conversation « de toute façon, on ne change pas », laissant peu de place à la discussion. J’ai répondu, d’une petite voix, « mais si, on change, tout le monde change et évolue » sans trop savoir comment argumenter.

Cela me semblait si évident. J’ai ajouté que j’avais tellement changé, tellement pris confiance en moi et appris à apprivoiser mes émotions et mon rapport aux autres depuis dix ans, que si, bien sûr, j’avais changé. Et que oui, on pouvait changer sans parvenir vraiment à aller plus loin dans mon argumentation. Que ne pas changer, ne pas tenter d’évoluer, d’apprendre, de tester, de s’écorcher, de sortir de sa zone de confort, de grandir, de regarder le monde sous un autre ciel ; c’était déjà être un peu mort. C’est aussi, dans mes relations, ne pas offrir à l’autre la possibilité de me surprendre. 


Depuis, j’ai cette phrase qui tournicote dans ma tête « de toute façon, on ne change pas » et que j’essaie, justement, de détricoter. D’aller plus loin que ma propre expérience. Et, je crois que c’est finalement une de mes croyances et intuitions les plus fortes : bien sûr, on ne deviendra jamais un éléphant si on naît poisson, mais la chenille prendra son envol et deviendra un jour papillon. Bien sûr, je sais le déterminisme, le poids de injustices, du milieu et conditionnement social. Je sais tout ça. Je sais les barrières et les difficultés. Je ne parle pas d’égalité, je parle d’évolution et d’adaptation. 


Je veux croire en cette fenêtre de liberté : c’est d’ailleurs de cette façon que j’ai imaginé chacune de mes affiches : comme un guide, un espace de possibles, une main tendue pour nous aider à grandir, à prendre confiance et à évoluer vers la direction que nous avons choisie.

Alors, voilà, cette affiche est une ode au changement, à la persévérance et à l’audace de croire en ses rêves, et parfois, oui, des les réaliser. 


Affiche Grandir disponible au format mini, A4, A3, A2 et PDF à partir de 4.5 euros :

Tu vois, je veux beaucoup

Souvent, on me dit « toi, il t’arrive que des choses incroyables » ou que « mais pour toi, c’est facile, tu as de la chance« . Je crois que la vérité est un peu ailleurs.


C’est surtout que je veux tout, que je suis obstinée et que je ne sais pas choisir.


J’ai souvent très (mais vraiment très !) peur pour un oui pour non. Je sais aussi combien sortir de ma zone de confort me rend fière et agrandit doucement ma carte mentale des possibles. 
Alors, j’essaie. Je tente, je tremble mais j’ose. Je demande. J’envoie des mails. Je fais des listes. Je trébuche. J’essaie une nouvelle fois. J’apprends. Je rêve. Je progresse. Je m’entête. J’essaie différemment. Une fois, deux fois, parfois dix. Je tâtonne. J’avance. Je pleure. Je doute. Je respire et je tente à nouveau. Je grandis et je porte en moi la sérénité des personnes qui pourront dire « j’ai osé ». 

Hier soir, encore, je tremblais à l’idée d’écrire un message pour demander si parmi vous, peut-être, il y aurait une personne de disponible pour faire des photographies avec Marion de Masae Photographie et moi mercredi prochain. Je repoussais la publication de ce message depuis quelques jours – dans ces cas-là, je trouve toujours des prétextes formidables pour ne pas le faire. 


Cela peut vous sembler banal, c’est un grand pas pour moi : c’est la première fois que l’on fera appel à des personnes extérieures. J’avais peur d’être maladroite dans ma demande, de n’avoir aucune réponse ou de « vous faire perdre du temps ». 


Aujourd’hui, j’étais sur un nuage à recevoir vos réponses et à lire votre enthousiasme (et à travers lui, votre confiance et soutien)… et à l’idée que cette séance photo devenait bien réelle. 


Alors, voilà, oui, je veux tout : et vous, que voulez-vous ? 

Affiche avec ce poème Tu vois, je veux beaucoup si juste et lumineux de Rilke qui me porte et me guide depuis mes quinze ans disponible au format mini, A3, A2 et PDF.

Mily Cuts à l’affiche

Dans la série, « les bonnes nouvelles qui tombent du ciel« , j’avais tellement – mais tellement ! – hâte de partager avec vous celle-ci : mes affiches et mes mots sont exposés – et à la vente – chez la talentueuse Mily Cuts à Saint-Cyprien à Toulouse, durant tout un mois. 


Depuis l’installation, j’ai un peu l’impression d’avoir une mini boutique éphémère à moi, et cela me colle des tonnes d’étoiles dans les yeux. Je n’aurais pas pu rêver d’un autre lieu pour cette première exposition-vente : et cela me donne tellement de belles idées pour la suite ! 


D’ailleurs, si vous passez entre les mains d’Emilie ou acheter quelque chose, j’ai glissé une petite surprise juste pour vous. 


Bon week-end – et donc si vous êtes à Toulouse, il fait beau, allez vous promener vers le 45 rue Viguerie – métro Saint-Cyprien, vous risquez d’y croiser quelques mots et affiches.

Photographier le quotidien

Je vous en parlais dernièrement, j’ai pris de nombreuses nouvelles habitudes ces derniers mois. En bousculant mes repères, la crise sanitaire aura provoqué une prise de conscience et engendrer des ajustements sur mon quotidien : une d’elle est de ressortir mon appareil photo que j’ai laissé bien trop souvent sur l’étagère ces dernières années quand je n’étais pas au bout du monde : comme s’il fallait attendre d’être loin de chez moi pour ouvrir les yeux – quelle drôle d’idée !. 


Je sais pourtant bien l’émerveillement et le bonheur que provoquent en moi de photographier le quotidien.
Alors, quand on part se balader avec Holly en fin de journée, je glisse mon reflex dans mon sac « au cas où ». Cela tombe plutôt bien puisque la lumière est douce et dorée en ce moment. J’ai pris cette image place du Capitole. 
C’est, je crois, le point bénéfique du couvre-feu : m’autoriser une longue sortie avec Holly lorsqu’il fait encore jour.

Ce que je vous écris me fait sourire, parce qu’à mesure que les mois passent, je retrouve ma nature première : parvenir à trouver le positif dans tout. Il y a un peu plus d’un an, une journaliste m’a proposé d’assister à une émission littéraire pour lui parler des points positifs que cette période aurait provoqué en moi.

Je me souviens lui avoir répondu du tac au tac que cela n’allait vraiment pas être possible : que j’étais en train de perdre mon entreprise, mes repères et mon équilibre, que j’avais très peur pour mes proches et que, du positif, non, vraiment, madame, je n’en voyais pas – laissez moi manger du chocolat et attendre que la tempête passe, merci. 

Un an plus tard, je souris et j’ai retrouvé mes repères : ou plutôt, je m’en suis fabriquée de nouveaux. 
Alors, voilà, et même si ces derniers mois auront été très inconfortables ; les confinements à répétition m’auront permis de me ralentir, de me recentrer et d’une certaine façon, oui, de me retrouver


Ce couvre-feu de ne pas attendre la nuit pour aller prendre l’air. Et par écho, retrouver l’émerveillement face à la beauté et la poésie du quotidien, et doucement le chemin de mon appareil photo. 


Et vous, vous vous êtes fabriqués des nouveaux repères ? 

Affiche Les plaisirs et les jours disponible au format A4, A3, A2 et PDF