Vivre d'amour
et de mots

Une femme aux cheveux longs sourit devant un fond rouge, tenant un cadeau.

May Lopez

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l’humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.

Le cercle privé

Le cercle est un espace d’exploration et d’échanges

On y parle littérature, entrepreneuriat et créativité. On parle d’amour et rencontres qui éclairent et font battre le coeur un peu plus fort. On s’étonne de la poésie du quotidien et de la beauté des premières fois. On est passionnés, fous et idéalistes. On tremble, on rit, on aime. On a la tête dans les étoiles.

On a des rêves qui n’attendent que d’être réalisés.

Photographier le quotidien

Je vous en parlais dernièrement, j’ai pris de nombreuses nouvelles habitudes ces derniers mois. En bousculant mes repères, la crise sanitaire aura provoqué une prise de conscience et engendrer des ajustements sur mon quotidien : une d’elle est de ressortir mon appareil photo que j’ai laissé bien trop souvent sur l’étagère ces dernières années quand je n’étais pas au bout du monde : comme s’il fallait attendre d’être loin de chez moi pour ouvrir les yeux – quelle drôle d’idée !. 


Je sais pourtant bien l’émerveillement et le bonheur que provoquent en moi de photographier le quotidien.
Alors, quand on part se balader avec Holly en fin de journée, je glisse mon reflex dans mon sac « au cas où ». Cela tombe plutôt bien puisque la lumière est douce et dorée en ce moment. J’ai pris cette image place du Capitole. 
C’est, je crois, le point bénéfique du couvre-feu : m’autoriser une longue sortie avec Holly lorsqu’il fait encore jour.

Ce que je vous écris me fait sourire, parce qu’à mesure que les mois passent, je retrouve ma nature première : parvenir à trouver le positif dans tout. Il y a un peu plus d’un an, une journaliste m’a proposé d’assister à une émission littéraire pour lui parler des points positifs que cette période aurait provoqué en moi.

Je me souviens lui avoir répondu du tac au tac que cela n’allait vraiment pas être possible : que j’étais en train de perdre mon entreprise, mes repères et mon équilibre, que j’avais très peur pour mes proches et que, du positif, non, vraiment, madame, je n’en voyais pas – laissez moi manger du chocolat et attendre que la tempête passe, merci. 

Un an plus tard, je souris et j’ai retrouvé mes repères : ou plutôt, je m’en suis fabriquée de nouveaux. 
Alors, voilà, et même si ces derniers mois auront été très inconfortables ; les confinements à répétition m’auront permis de me ralentir, de me recentrer et d’une certaine façon, oui, de me retrouver


Ce couvre-feu de ne pas attendre la nuit pour aller prendre l’air. Et par écho, retrouver l’émerveillement face à la beauté et la poésie du quotidien, et doucement le chemin de mon appareil photo. 


Et vous, vous vous êtes fabriqués des nouveaux repères ? 

Affiche Les plaisirs et les jours disponible au format A4, A3, A2 et PDF