Vivre d'amour
et de poésie

Une femme aux cheveux longs sourit devant un fond rouge, tenant un cadeau.

May Lopez

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Je m’appelle May. Je suis la fondatrice de Les mots à l’affiche

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l’humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.

Et vous, en quoi croyez-vous ? 

Le cercle privé

Le cercle est un espace d’exploration et d’échanges

On y parle littérature, entrepreneuriat et créativité. On parle d’amour et rencontres qui éclairent et font battre le coeur un peu plus fort. On s’étonne de la poésie du quotidien et de la beauté des premières fois. On est passionnés, fous et idéalistes. On s’y dévoile vulnérables et sincères. On tremble, on rit, on aime. On a la tête dans les étoiles.

On a des rêves qui n’attendent que d’être réalisés.

De la bienveillance envers soi

Alors, voilà. Je suis tête en l’air, tête dans les nuages.

Je crois que je n’ai jamais eu un bulletin sans qu’il y ait inscrit dessus  » c’est dommage, c’est très bien, mais manque d’attention « . Je me suis voulue, longtemps.
Je pensais que c’était de ma faute si je me cognais trop souvent, si j’avais toujours des bleus sur les genoux et si j’oubliais de regarder aux passages piétons. Si je me tachais quand je mangeais ou encore si j’étais incapable de recopier un paragraphe sans ajouter, ou sauter, des bouts de phrase.
Je pensais qu’il fallait juste que je me « concentre », qu’il fallait que « je fasse des efforts » puisque c’est ce que tout le monde me répétait.

Et puis, j’ai grandi.

J’ai compris que ce n’était pas de ma faute. Que de la volonté, je n’en manquais pas. Mais aussi, que j’étais comme ça, et que je n’allais pas passer ma vie à me détester d’être celle que je suis.
Doucement, j’ai mis en place des stratégies pour m’aider à me concentrer et à apprivoiser mon cerveau dansant – mais, quand même, il ne se passe toujours pas un trimestre où je n’égare pas ma carte bancaire ou mes clefs, et j’ai appris à l’accepter et à en rire.
Doucement, j’ai aussi appris à aimer cette spécificité et à en faire ma force. Je sais aujourd’hui que ma créativité et sensibilité sont liés à ce fonctionnement-là. Que je préfère faire et prendre le risque de me tromper.

Hier, j’ai reçu les nouvelles affiches pour les maîtresses, les nounous et les Atsem. Je les ai mises en ligne. Vous savez, je me connais. J’ai très peur de laisser une faute plus grosse que moi. C’est ma grande crainte dans cette aventure. Avant de mettre une nouvelle affiche en ligne, je la fais toujours relire. Je la relis aussi plusieurs fois.
En les recevant, je me suis rendue compte que j’avais laissé une coquille, justement, sur le mot « attentionnée » où j’avais mangé un « n ». Sur les quatre affiches.

Je pourrais vous écrire que la coïncidence m’a fait sourire, mais ce n’est pas vraiment la vérité. Cela m’a fait des nœuds, toute la nuit, au ventre et je m’en suis voulue de ce manque « d’attention ». Je m’en suis voulue d’être moi, à nouveau, avec mon cerveau vagabond.

Je m’en suis voulue, oui, parce que les dates pour la fin de l’école sont serrées et que plusieurs commandes avaient déjà été passées.

Alors, ce matin, j’ai envoyé un mail à toutes les personnes et boutiques qui avaient passé une commande pour les prévenir du retard et m’excuser. J’ai également envoyé le PDF corrigé pour toutes les commandes PDF. J’ai envoyé les nouveaux fichiers à l’imprimeur en lui demandant d’aller au plus vite.

Là, maintenant, oui, je souris et je respire.

Tout ira bien, ce ne sont que des mots et aucune erreur ne définit notre valeur. Je suis sûre de ça et je crois que l’on ne devrait jamais l’oublier. Nous sommes humains. Nous ne sommes pas des machines. Nous faisons tous des erreurs.

 

La bonne nouvelle est que les nouvelles affiches arrivent, sans faute, dès la semaine prochaine et que vous pouvez déjà les commander en ligne.
La seconde bonne nouvelle est aussi que cette erreur va me permettre de réfléchir à ma façon de travailler.
Je sais que je suis tête dans les nuages et je considère que je n’ai pas droit à l’erreur au niveau de l’orthographe sur mes affiches (pour les mails, j’ai arrêté depuis longtemps de me faire des nœuds au ventre…).
Je vais revoir, doucement, le processus de relecture et de validation. Et finalement, c’est plutôt chouette de m’en être aperçue aussi tôt plutôt que dans trois mois où j’aurais déjà vendu des centaines de cartes avec la faute, non ?

Et vous, dites-moi, vous me racontez le fonctionnement de votre cerveau ?

Vivre de sa passion

C’est dimanche-affiche. C’est dimanche. Je suis au bord de la piscine et j’ai mon ordinateur avec moi. Je profite de ma famille. A midi, on a allumé le barbecue. Il fait soleil. J’écris. Je dessine. J’imagine. Je saute dans l’eau. Le temps est doux.
J’ai cette chance incroyable de pouvoir travailler de partout. A la montagne, à la campagne, au bord de la mer. De l’atelier. De chez amis ou de chez mes parents dans le jardin.

Aujourd’hui, c’est dimanche-affiche. C’est dimanche-créatif. Je fais partie de celles qui ne savent pas vraiment couper. Qui vivent pour, avec, leur passion. Qui vivent de leur passion.

C’est une chance incroyable qui me colle des frissons à chaque fois que j’y pense. C’est aussi la petite fatigue parfois d’avoir ce projet qui clignote en permanence dans la tête et de vouloir le faire grandir au mieux, tous les jours, tout le temps. D’avoir des tas de choses qui clignotent dans la tête le matin l’après-midi la nuit. C’est l’envie dévorante quand je ferme les yeux d’être déjà le matin pour continuer à le faire avancer.

C’est ne pas connaître le bouton pour « éteindre la lumière » à l’intérieur et se dire, que c’est quand même chouette, de ne jamais être « éteinte » finalement.

Processus d’écriture

 

Souvent, on me demande mon processus d’écriture. On me demande comment j’écris et où je trouve l’inspiration. Je ne sais jamais vraiment comment répondre à ces questions. J’écris parfois dans un carnet, parfois dans les notes de mon téléphone ou encore sur mon ordinateur. J’écris sur les tickets de caisse. J’écris entre deux rendez-vous. Dans le train, dans le métro.

Il y a longtemps que j’ai cessé de sacraliser le moment de l’écriture qui faisait que j’écrivais finalement très peu et que je me mettais une pression bien trop forte. J’écris parfois au réveil, d’autrefois à l’heure du goûter ou avant de m’endormir. J’écris quand le temps et l’énergie sont réunies. C’est l’essentiel.
Alors, je m’inspire d’une conversation, d’une lecture, d’une atmosphère. Je note des mots, des phrases, des couleurs. Il n’y pas de règles.

La réalité est un support que je tente de modeler. Je n’écris pas la réalité brute, j’écris la réalité mêlée à mes émotions et à ma sensibilité.

Et vous, avez-vous un moment particulier pour écrire ? Un rituel lié à l’écriture ou à la création ?

Affiche Diplomé(e)

 

Cette affiche « diplôme », je l’ai écrite il y a un an.

C’est la première que j’ai rédigé en sachant que, oui, j’allais la créer cette marque d’affiches. Que oui, cela serait sûrement un peu compliqué. Que je n’avais pas toutes les compétences, que j’avais peur de faire des bêtises, mais que oui, j’allais y aller et que l’aventure serait forcément belle et pleine d’apprentissages.

Alors, cette affiche, c’est un peu mon épreuve et mon diplôme à moi dans cette aventure.

L’affiche diplômé(e) est disponible en version homme et femme en ligne

De l’importance du contenant

Quand j’ai imaginé Les mots à l’affiche, je voulais que chaque affiche soit un cadeau particulier et unique, comme un grigri pour réaliser ses rêves. Comme une formule magique que l’on accrocherait pour s’en souvenir.

Au delà de l’esthétisme, je tenais à mettre au centre la force et la beauté des mots.

J’ai imaginé le packaging avec beaucoup de soin et dans ce sens-là. Comme un écrin élégant pour accueillir des mots puissants, positifs et poétiques. Je l’ai imaginé comme un produit qui se découvre lentement et avec lenteur.

Chaque affiche est accompagnée d’une petite carte qui rappelle le pouvoir et la force des mots dans la construction de sa réalité. A l’intérieur, je fais la promesse que chaque affiche apporte son lot de belles choses avec elle. Et qu’elle vous aidera à ralentir de part sa lecture, à chaque fois, que vous la croiserez.

Il y a aussi le ruban et le papier de soie pour la protéger et sui permet de la découvrir avec lenteur.

Enfin, chaque affiche est certifiée par un tampon. Je voulais y apposer, avant chaque envoi, mes intentions. Je voulais y glisser un peu de moi entre l’imprimeur et la Poste. Je voulais aussi souligner le temps parfois nécessaire pour grandir et réaliser des belles choses. Nous faisons sécher chaque affiche durant une nuit avant de l’enrouler.

Et si vous souhaitez un emballage plus léger par souci écologique, il suffit de nous l’indiquer au moment de votre commande et nous vous envoyons alors une affiche toute nue !

Les intentions

On arrive doucement au milieu de l’année. En janvier, je m’étais promis de ralentir et de profiter de l’instant présent. Je m’étais promis des cafés au soleil, des déjeuners qui s’étirent et des siestes l’après-midi. Je m’étais promis une année lumineuse, créative et au ralenti.

La carte 2019 s’est glissée un peu partout. A l’intérieur. Sur le frigo de la cuisine, la table basse et le bureau. Je n’ai pas pu oublier mes intentions. Elles me font, chaque jour, face.

En janvier, j’ai brutalement ralenti. Comme chaque hiver, j’ai fait mon hibernation créative. Ou plutôt, mon corps me l’a imposée. J’ai enchainé les chocolats chauds, les livres au coin de la cheminée et les raclettes à la nuit tombée. J’ai dormi beaucoup. Je me suis laissée bercer par le ronronnement d’Holly. J’ai moins pris la voiture et je n’ai pas mis le réveil une seule fois. J’ai toujours ce petit lapin dans ma tête qui sautille, qui m’ordonner d’aller plus vite, mais lui et moi, on échange enfin et on se questionne régulièrement. Il le sait, je n’irai pas plus vite. Je ne sauterai pas partout en disant que je suis en retard non plus. J’ai déposé ce qui me pesait, ce qui tordait mon ventre et qui m’empêchait, parfois, de respirer. Les devoirs, les traditions, les liens qui écorchent. Je me suis écouté, allégée et recentrée sur l’essentiel. On est le 31 mai e fais de mon mieux et c’est l’essentiel. J’ai vu des amis, des concerts et la mer.

J’ai observé le ciel et écouté mon intuition et j’ai hâte de découvrir les surprises des prochains mois.

Et vous, où en êtes-vous de vos intentions ?

Les petites graines

 

S’il y a bien une chose que j’aime avec Les mots à l’affiche, ce sont les rencontres et les synergies que cette aventure fait éclore.
Claire est une personne que j’admire pour son talent, sa douceur et son humilité. Pour son entièreté, sa force et ses choix aussi. Vous la connaissez peut-être : Claire est la personne brillante qui se cache derrière La clé du hérisson. Il y a quelques mois, son compagnon, William Anstett, a créé Les petites feuilles.
William est paysan tisanier. Il est producteur de plantes aromatiques et médicinales.
Avec Claire, ils se sont lancés dans un défi fou pour faire grandir, justement, leurs petites feuilles et renforcer la cohérence écologique de leur projet.

Quand Claire m’en a parlé la première fois, j’étais admirative. De leur force, oui. De leur force pour oser se créer un quotidien à leur image et pour rendre possible leur rêve.

J’ai eu envie de les soutenir. Parce que je suis convaincue que ce qui est fait avec passion et patience mérite d’exister, de grandir et d’être soutenu. Parce que je suis aussi convaincue que le monde serait bien plus doux s’il y avait plus de projets comme Les petites feuilles, plus de personnes comme Claire et William. Alors, on a écrit une affiche à quatre mains avec Claire : une affiche sur les petites graines que l’on peut tous semer pour se rapprocher de la nature, de notre nature, et redonner du sens.

Si vous voulez semer une graine et soutenir Claire et William, vous pouvez faire un don, et vous pourrez, si vous le souhaitez aussi commander cette affiche en faisant un joli geste.  Voici lien magique : https://bluebees.fr/fr/project/534

Offre de stage

C’est Marion qui a pris cette photographie.

Cet hiver, Marion a partagé mon atelier durant quelques jours. Marion était en stage. C’est drôle parce que quand j’étais étudiante, j’avais toujours l’impression que je n’arriverais jamais à trouver un stage. J’avais peur de ne pas être à la hauteur, et durant l’entretien, de ne pas parvenir à transmettre ma passion.

Et puis, Claire, puis Marion ont toqué à la porte de l’atelier et sont venues, quelques semaines plus tard, en stage. Et c’est moi qui ai eu alors peur : peur de ne pas être à la hauteur, peur de transmettre des mauvaises habitudes et mes journées pas toujours très organisées et qui partent dans tous les sens, peur de ne pas avoir les compétences, l’expérience et la rigueur pour transmettre mon savoir.

Alors, aujourd’hui, je souris de la May d’il y a dix ans qui se faisait un monde de trouver un stage. Qui avait l’impression que la force était d’un côté, l’incertitude de l’autre. J’ai fini par comprendre, que dans ce cas-là, tout le monde a peur, qu’il n’y a pas de place plus confortable. Mais que, d’un côté comme de l’autre, quand on s’apprivoise, cela devient un peu magique : de transmettre, d’apprendre et de partager.

D’ailleurs, si vous voulez faire un stage à l’atelier, vous pouvez me glisser un petit mot à may.arobase.lesmotsalaffiche.fr en m’écrivant à quoi ressemblerait votre stage idéal.

Cela fait des mois que je repousse la rédaction d’une annonce. En attendant (je l’écris ici pour arrêter officiellement de repousser), tous les couteaux suisses créatifs et enthousiastes sont les bienvenus.