Souvent, on me demande mon processus d’écriture. On me demande comment j’écris et où je trouve l’inspiration. Je ne sais jamais vraiment comment répondre à ces questions. J’écris parfois dans un carnet, parfois dans les notes de mon téléphone ou encore sur mon ordinateur. J’écris sur les tickets de caisse. J’écris entre deux rendez-vous. Dans le train, dans le métro.
Il y a longtemps que j’ai cessé de sacraliser le moment de l’écriture qui faisait que j’écrivais finalement très peu et que je me mettais une pression bien trop forte. J’écris parfois au réveil, d’autrefois à l’heure du goûter ou avant de m’endormir. J’écris quand le temps et l’énergie sont réunies. C’est l’essentiel.
Alors, je m’inspire d’une conversation, d’une lecture, d’une atmosphère. Je note des mots, des phrases, des couleurs. Il n’y pas de règles.
La réalité est un support que je tente de modeler. Je n’écris pas la réalité brute, j’écris la réalité mêlée à mes émotions et à ma sensibilité.