Vivre d'amour
et de poésie

Une femme aux cheveux longs sourit devant un fond rouge, tenant un cadeau.

May Lopez

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Je m’appelle May. Je suis la fondatrice de Les mots à l’affiche

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l’humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.

Et vous, en quoi croyez-vous ? 

Le cercle privé

Le cercle est un espace d’exploration et d’échanges

On y parle littérature, entrepreneuriat et créativité. On parle d’amour et rencontres qui éclairent et font battre le coeur un peu plus fort. On s’étonne de la poésie du quotidien et de la beauté des premières fois. On est passionnés, fous et idéalistes. On s’y dévoile vulnérables et sincères. On tremble, on rit, on aime. On a la tête dans les étoiles.

On a des rêves qui n’attendent que d’être réalisés.

Les mots à l’affiche à Limoges

Ce que j’aime plus que tout avec Les mots à l’affiche ?

Ce sont les rencontres qui se transforment, au fil des mois, en jolis projets.

En mars dernier, Marie-Dominique de Curieuses Kaolines m’a contactée, avec la belle idée en tête d’écrire une affiche sur leur ville : Limoges. Elles aiment Limoges, elles avaient eu un coup de cœur pour Les mots à l’affiche. Cela semblait être évident pour Marie-Dominique.

J’ai aimé leur enthousiasme, leur audace et, surtout peut-être, leur regard sur mes mots. Je ne connaissais alors ni Limoges, ni Marie-Dominique, ni Valérie ni Séverine. Et pourtant, j’ai tout de suite dit un grand oui.

On a travaillé sur cette affiche sur Limoges, au fil des semaines, pour qu’elles nous ressemblent à toutes les quatre.

Aujourd’hui, elle est vendue à l’office de tourisme de Limoges et chez Ferdinand. Elle s’est même glissée dans l’agenda de la ville de Limoges.

Affiche Limoges disponible sur Les mots à l’affiche au format A2, PDF et carte postale

Le packaging des mots à l’affiche

 

J’ai imaginé chaque affiche, chaque carte, comme un bel objet, comme un grigri qui veille, qui questionne et guide.

Avec Les mots à l’affiche,  je voulais souligner la force ainsi que la puissance des mots. Je voulais un objet intemporel, qui se ne démode pas – c’est aussi dans cet esprit que j’ai choisi une typographie à la fois élégante et classique et un papier à grain.

Je voulais que chaque affiche puisse accompagner, apaiser et traverser les saisons et les années.

 

C’est avec cette idée en tête que j’ai tenu que chaque affiche soit certifiée, à la main, par un tampon (si vous saviez le nombre de personnes qui m’a fait les gros yeux quand j’ai expliqué que chaque affiche devait sécher 24 heures avant de pouvoir être emballée et le nombre de fois où on m’a dit “mais, voyons May, fais imprimer directement le logo sur l’affiche, c’est tellement plus rapide !“). Je n’ai pas cédé. J’ai écouté mon intuition. Je me suis écoutée.

Alors, oui, cela demande une certaine logistique. Oui, il faut être patient. Oui, oui, oui. Chaque nuit, depuis un an, mon bureau se transforme en séchoir géant pour affiches et mots. C’est une façon de glisser de l’amour et des pensées positives avant que mes mots s’envolent vers d’autres horizons. C’est une manière aussi de ralentir.

 

L’emballage est un prolongement. Je ne sais pas vraiment ce qui se passe lorsque vous découvrez votre affiche. Je ne connais pas vos émotions non plus lorsque vous ouvrez la boite, défaites le nœud, découvrez et lisez l’affiche pour la première fois.

Souvent, j’aimerais être une petite souris pour observer et vous voir. Mais ce soir, c’est vous qui découvrez un peu mieux les coulisses de mes mots et des affiches.

Je vous souhaitez un joli week-end ; moi, j’ai quelques affiches et mots encore à tamponner.

 

 

Une histoire inspirante

Il y a un an, j’écrivais cette affiche. Cela faisait trois mois que Les mots à l’affiche était né.

Dans la course folle des débuts, j’ai voulu prendre le temps de ralentir et de me questionner sur mes rêves et la façon dont j’imaginais cette aventure. J’ai eu du mal à l’écrire et à assumer ma vision. Je me suis souvent demandée si « j’avais le droit de rêver aussi grand », « si ce n’était pas prétentieux », « si… ».

Et puis, bien sûr, la réponse est oui : oui, j’ai le droit de rêver en géant et en lettres capitales ! Oui, oui, oui ! C’est bien à ça que servent les rêves après tout, non ?

Alors, j’ai écrit. J’ai écrit mon entreprise idéale, le quotidien, les projets rêvés. J’ai écrit la forme des fenêtres, la couleur des murs et le bruit de la clef quand j’ouvrirai la porte de l’atelier. J’ai imaginé l’odeur qui papier imprimé, la lumière de la pièce, la fierté et l’apaisement d’avoir vu l’entreprise grandir au fil des ans, de l’avoir guidée comme j’avais pu.

Je me suis projetée. J’ai visualisé. J’ai écouté les émotions qui émergeaient en moi et je les ai chéries fort. Depuis, j’y repense souvent et à chaque fois que je lève la tête de mon bureau, ces mots-là me font face. Et, alors, je me sens apaisée et confiante.

Et vous, comment vous imaginez-vous dans cinq ans ?

Les supports en bois Les mots à l’affiche

 

Vous êtes plusieurs à me demander à quoi peuvent bien ressembler les petits supports en bois que l’on propose avec le format mimi sur Les mots à l’affiche.

Alors, si je me répète depuis un an qu’il faut absolument que je mette à jour chaque produit pour vous les montrer un peu mieux, voici quelques photographies des supports en bois.

Tous les supports sont réalisés par mon papa avec beaucoup d’amour et de soin à Toulouse. Dessus, on y accole une pampille créée par la talentueuse Lora de Les petites découpes.

Et moi, dans tout ça, je serre fort ma chance d’être entourée par des personnes aussi talentueuses.

 

 

 

Se faire confiance

 

Peut-être que c’est ça l’essentiel, en fin de compte, « se faire confiance ». Tout au moins, c’est ce que je retiens de toutes ces années à mon compte – et aussi dans ma vie personnelle que cela soit au quotidien ou pour des plus grandes décisions : me faire confiance, oser, écouter mon intuition et laisser aussi parfois un peu temps. C’est, je crois, le fil conducteur de chacun de mes choix.

Alors, je souris quand je vois que fin 2016, sur cette toute première affiche, c’était déjà cette phrase qui se démarquait.

Dites, vous vous faites confiance ?

PS : je me fais très bien confiance pour les bêtises aussi

 

– L’affiche se faire confiance est disponible sur la boutique en ligne

Et ouvrir les yeux

Cette photographie, je l’ai prise il y a un peu plus d’un mois. C’était en Espagne, à Lleida.

C’était avant la course joyeuse de décembre. J’avais décidé de prendre quelques jours de repos avant de sautiller partout et de faire le lutin de Noël.
Alors, j’avais réservé un chalet au milieu de nulle part dans le nord de l’Espagne.
Je souris parce que dans la voiture, avant de partir, j’avais glissé quelques affiches « au cas où ». J’ai très peu travaillé durant ces quelques jours. Je m’étais promis de couper et de respirer. J’ai pris quelques photographies des affiches et du ciel – et cela faisait des semaines que je ne n’avais pas touché à mon appareil photo, alors c’était finalement plutôt une bonne nouvelle.

J’ai ralenti. J’ai mangé. Beaucoup. J’ai marché. J’ai bu de la sangria au coin de la cheminée. J’ai observé les flammes durant des heures. J’ai fait la sieste. J’ai oublié de regarder l’heure et mes mails. J’ai mis mon téléphone en silencieux et j’ai désactivé les notifications. Je me suis emmitouflée dans le silence. Je me suis laissée bercer. J’ai imaginé rêvé visualisé les couleurs des semaines à venir. Je me suis émerveillée, chaque soir et chaque matin, des couleurs du ciel.
C’était doux. Doux, simple et beau. Et quand j’ai fermé la porte du chalet le mercredi midi ; je me suis promis, pour 2020, des escapades inspirantes et vivifiantes.

Et vous, quelle est votre promesse avec 2020 ?

Oser entreprendre

Manifeste de l'entrepreneur

 

En ce moment, beaucoup de questions sautillent et se chevauchent dans ma tête. C’est un joyeux bordel.

En créant Les mots à l’affiche, j’avais cette phrase, en fond : le plus important, c’est la vision, c’est savoir vers où je souhaite aller. Le reste, je le peaufinerai avec le temps et l’expérience. Ceux et celles qui ont lu Lean Startup doivent sourire. Et moi, même si je savais que je voulais mettre les mots et la littérature en lumière, que j’aimais le graphisme, j’avais encore beaucoup de zones de flou.

J’arrive doucement à une période charnière. Je le sais. L’année dernière, j’ai pris le temps. J’ai tordu le cou à mon perfectionnisme et à mon envie de tout contrôler. J’ai observé mes mots et affiches prendre leur envol. J’ai accepté de ne pas avoir de réponses. Je ne voulais pas me précipiter. Je ne voulais pas choisir sans être sûre. J’avais besoin de voir, d’expérimenter, de comprendre comment cela fonctionnait. J’ai vu, en 2019, doucement, des chemins se dessiner. J’ai laissé la place à mon intuition.

Je sais que je vais devoir, dans les prochains mois, faire des choix et prendre des décisions importantes – et je sais aussi que ne pas faire de choix en est un. Je sais que je suis la seule à avoir les réponses, à pouvoir savoir ce qui me rendra vraiment heureuse. Je sais aussi qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais choix. C’est juste une question d’orientation et d’envie. C’est être en accord avec ce qui compte et ses valeurs : est-ce que j’ai envie de faire grandir le plus possible Les mots à l’affiche ou de ralentir et de conserver une certaine liberté ? Est-ce que je m’imagine avec des bureaux et une petite équipe, ou est-ce que je préfère continuer à travailler avec mon papa et ma maman ? Est-ce que c’est viable sur le long terme ?

Il m’aura fallu trois ans pour oser proposer à la vente ma toute première affiche, deux ans ensuite pour lancer la marque et ouvrir la boutique en ligne, un an pour prendre le temps de réfléchir vers où je voulais aller, pour écouter ce qui faisait battre mon cœur un peu plus fort.

Alors, voilà, on dit qu’en 2020, on entreprend ?

2020, être heureux

Vous souvenez vous de cette affiche et de ces mots ? Vous vous souvenez de ses photographies prises, en tremblant beaucoup, au Mexique par Aline.

Cette affiche, c’est la première que j’ai écrite et partagée avec vous en novembre 2016. Cette affiche, et à travers elle vos retours, c’est elle qui m’a donné l’impulsion de croire en mes mots et mes rêves.
Avec cette affiche, j’ai appris à écouter mon intuition et à observer mes peurs. Je l’avais écrite, lors d’une période un peu compliquée, comme une promesse que je me faisais. J’ai écrit les mots que j’aurais aimé que l’on me murmure ce jour-là : une sorte de manifeste, un guide de vie, une main tendue pour me dire que la vie est belle et devant soi, et que oui, tout irait bien, tout ira bien.

Trois ans plus tard, je vends mes affiches dans plus de trente points de vente : écrire, mettre en forme et faire prendre vie mes mots est devenu mon quotidien.

Trois ans plus tard, je sais qu’il faut, plus que tout, croire en ses rêves. Qu’il faut sauter, oser, persévérer. Alors, pour fêter les trois ans, et parce que 2020, symboliquement, est un joli passage ; j’ai décidé de la mettre à jour cette toute première affiche pour 2020 et, depuis, je la regarde comme un bébé qui a bien grandi.