Il y a un an, j’écrivais cette affiche. Cela faisait trois mois que Les mots à l’affiche était né.
Dans la course folle des débuts, j’ai voulu prendre le temps de ralentir et de me questionner sur mes rêves et la façon dont j’imaginais cette aventure. J’ai eu du mal à l’écrire et à assumer ma vision. Je me suis souvent demandée si « j’avais le droit de rêver aussi grand », « si ce n’était pas prétentieux », « si… ».
Et puis, bien sûr, la réponse est oui : oui, j’ai le droit de rêver en géant et en lettres capitales ! Oui, oui, oui ! C’est bien à ça que servent les rêves après tout, non ?
Alors, j’ai écrit. J’ai écrit mon entreprise idéale, le quotidien, les projets rêvés. J’ai écrit la forme des fenêtres, la couleur des murs et le bruit de la clef quand j’ouvrirai la porte de l’atelier. J’ai imaginé l’odeur qui papier imprimé, la lumière de la pièce, la fierté et l’apaisement d’avoir vu l’entreprise grandir au fil des ans, de l’avoir guidée comme j’avais pu.
Je me suis projetée. J’ai visualisé. J’ai écouté les émotions qui émergeaient en moi et je les ai chéries fort. Depuis, j’y repense souvent et à chaque fois que je lève la tête de mon bureau, ces mots-là me font face. Et, alors, je me sens apaisée et confiante.