Vivre d'amour
et de poésie

Une femme aux cheveux longs sourit devant un fond rouge, tenant un cadeau.

May Lopez

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Je m’appelle May. Je suis la fondatrice de Les mots à l’affiche

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l’humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.

Et vous, en quoi croyez-vous ? 

Le cercle privé

Le cercle est un espace d’exploration et d’échanges

On y parle littérature, entrepreneuriat et créativité. On parle d’amour et rencontres qui éclairent et font battre le coeur un peu plus fort. On s’étonne de la poésie du quotidien et de la beauté des premières fois. On est passionnés, fous et idéalistes. On s’y dévoile vulnérables et sincères. On tremble, on rit, on aime. On a la tête dans les étoiles.

On a des rêves qui n’attendent que d’être réalisés.

Ça ira

 

« Ça ira », c’est la phrase que je répète le plus souvent en ce moment. Que je me répète comme un mantra. C’est la phrase que je me dis quand je vois la montagne de colis à préparer et que je ne suis plus sûre d’avoir tout bien fait comme il faut. Que malgré avoir compté plusieurs fois, je ne suis pas toujours sûre du nombre. Ni que la bonne affiche est dans le bon tube. « Ça ira » parce que je l’ai décidé. Ça ira, un point c’est tout.

Ça ira, c’est la phrase que je répète à ma maman et mon papa quand on se rend compte que l’on a fait une petite erreur. Ça ira, on ne sauve pas des vies, on les rend parfois juste, je crois, un peu plus jolies. Tout au moins, on essaie.

Ça ira, c’est la phrase que je me répète quand je me rends compte que j’ai fait une faute plus grosse que moi sur l’affiche envoyée à Stéphanie Zwicky . Ça ira, et ses mots qui me consolent de tout. De ma tête dans les nuages, de mon éparpillement et de mon manque d’attention.
Ça ira quand je me rends compte que j’ai oublié un mot, un ruban, une brindille. Quand je ne sais plus comment tout gérer. Quand Holly a un gros rhume et que je m’en fais une montagne.

Ça ira, c’est la phrase aussi que je me répète quand je m’aperçois pour des photographies avec Emilie Massal qu’il fera nuit et que j’ai couru toute la journée pour pas grand chose. Que le polaroid ne fonctionne pas non plus, et que. Ça ira.

Ça ira, parce qu’on apprend, chaque jour, de nos erreurs et que l’on fera mieux demain, c’est promis et c’est le plus important.
Ça ira, parce que l’essentiel n’est pas de ne pas se tromper mais la façon dont on gère le « après ».

Ça ira, d’accord ?

La magie de Noël

Je me souviens début novembre, je me demandais à quoi pouvait bien ressembler la course de Noël lorsqu’on vend des objets et d’avoir aussi hâte de voir mes affiches prendre la direction de vos sapins.

Maintenant, je sais. Je sais la course. Je sais les commandes préparées du matin au soir. Je sais la fatigue et l’aide reçue (merci, vous n’êtes finalement pas des lutins, mais des fées !). Je sais vos mots touchants pour me remercier du colis bien reçu, vos mots enthousiastes et vos questions quand vous ne trouvez pas la réponse sur le site – il faut absolument que je mette à jour la FAQ.

Je sais aussi, parfois, la culpabilité de ne pas faire assez bien, de glisser quelques erreurs ou de ne pas être assez présente – pour les affiches, pour mes clients, pour les gens que j’aime aussi. Je sais l’équilibre complexe à trouver.

Depuis le 1er décembre, on a préparé 467 affiches – sans compter le triple, ou peut-être plus, pour les points de vente. On a fait 4 erreurs – pardon, pardon, si vous vous reconnaissez. Et ces chiffres-là, je les trouve dingue et drôlement chouette.

Merci, c’est grâce à vous.

Les dernières 24 heures

Alors, voilà, c’est déjà le dernier jour pour passer commande sur le site et être sûr d’être livré pour Noël – enfin jusqu’à demain midi, cela devrait être ok, mais aujourd’hui, disons que c’est encore plus sûr. La poste est un peu surchargée et les délais sont un peu rallongés.

Après, on croisera très les doigts forts et on mangera des chocolats de Noël (quoi, vous ne voyez pas le rapport ?).

Pour les retardataires, vous aurez jusqu’au 20 décembre midi par Chronopost – mais je vous conseille vivement de passer commande avant vu le prix par Chronospot, c’est presque le prix d’une affiche A2.

Et pour fêter ce premier Noël ensemble, on continue de vous glisser des surprises de Noël dans vos colis jusqu’au 20 décembre :

  • – pour tout achat d’une affiche A2, on vous glisse sa version mini pour que vous puissiez y écrire quelques mots doux
  • – pour l’achat de deux affiches A2, on vous glisse une affiche surprise au format A3
  • – pour l’achat de trois affiches A2, on vous propose de les personnaliser gratuitement avec un mot doux en bas de l’affiche (il suffit d’écrire les mots dans « notes de commande »).

Les affiches de Noël

Jeudi, j’ai reçu les photographies prises par Emilie Massal pour la collection de Noël et d’hiver de Les mots à l’affiche. Et vous voyez ce sourire que j’ai sur la photographie en dessous ? Je porte le même depuis ce jeudi-soir.

Cela peut sembler pas grand chose, ce ne sont que « des images », j’ai pourtant l’impression d’avoir reçu le plus beau des cadeaux de Noël. Et oui, cela représente beaucoup à mes yeux.

En créant Les mots à l’affiche, un de mes rêves était de pouvoir faire travailler des personnes qui m’inspirent et qui font un travail remarquable. De pouvoir travailler avec des artistes, des artisans et des créateurs talentueux, de pouvoir contribuer à ma façon à faire vivre le savoir-faire français. De pouvoir aussi payer des personnes à leur juste valeur afin qu’elles travaillent, à mes cotés, dans les meilleures conditions possibles.

C’était, à mes yeux, inimaginable d’essayer de faire baisser les coûts en important au bout du monde et en fermant les yeux sur la façon dont le produit final a été fabriqué. Cela m’a demandé des jours de réflexion et de négociation pour mettre un prix juste sur mes affiches sans en rougir.

 

Je suis fière de ne pas avoir cédé. Aujourd’hui, je suis émue de l’histoire des objets que je propose, des personnes qui ont glissé un peu d’amour et de leur passion avant que vous ne les adoptiez à votre tour. Cette histoire-là fait partie intégrante, des mots à l’affiche.

Je suis très heureuse d’avoir travaillé avec Emilie, très émue de collaborer avec Lora de Les petits découpes pour nos supports en bois et de confier l’impression de mes mots à Laurence de l’Atelier Bilboquet à Aix. Et aussi et enfin, très fière d’avoir pu réaliser ces photographies dans un lieu incroyable à Pella Roca sous le regard bienveillant d’Isabel et de Max.

C’est un rêve qui prend doucement vie. C’est un rêve qui prend doucement vie grâce à vous aussi. Grâce à votre confiance, votre soutien et vos commandes.

Je me sens très chanceuse d’être aussi bien entourée et je sais déjà que 2019 apportera son lot de surprises et de rencontres.

 

 

Affiche Voyager

Cette affiche Voyager est une dès premières affiches que j’ai imaginée quand j’ai pensé faire des affiches thématiques après l’affiche Vivre. L‘affiche Voyager, je l’ai écrite au quatre coins du monde : en Thaïlande, au Mexique, au Canada. Sur mon moleskine, je consignais mes émotions et ce qui constituait, à mes yeux, l’essence des voyages.
Pourquoi je ressentais ce besoin d’exil, pourquoi aussi je ne me sentais jamais autant aussi « moi », autant créative et inspirée, autant française, au bout du monde.

Les voyages font partie intégrante de mon équilibre et de ma créativité. Ils m’éveillent et me rappellent la beauté du monde. C’est à travers eux que je m’ancre, que je ralentis, que j’apprends à écouter un peu plus fort mon intuition. C’est, grâce à eux, à travers eux, que je m’équilibre, que j’apprends à aller au delà de mes peurs et à être présente au monde.
En voyage, je me sens plus forte et prête à gravir des montagnes. C’est d’ailleurs au Mexique, il y a deux ans, que j’ai pris la décision folle de créer Les mots à l’affiche.

Aujourd’hui, là, tout de suite, je devrais être dans un vol pour la Guadeloupe. Je devrais être au dessus des nuages et en direction du soleil. J’ai troqué ce voyage pour continuer à faire le petit lutin de Noël et à préparer vos colis jusqu’à Noël. J’ai troqué le soleil contre mes mots et du beau papier. J’ai troqué l’évasion éphémère contre ce rêve qui éclot doucement depuis septembre et qui me glisse des tonnes d’étoiles dans les yeux.

Et, vous savez, c’est merveilleux : je suis convaincue que réaliser son rêve est le plus beau des voyages. Je suis bien, là, à faire le lapin blanc, à courir partout et à rêver de mots – même si, je me connais, et je sais que ce besoin de rencontres et d’exploration reviendra bien vite.

Alors, et pour fêter cette course folle, ce voyage merveilleux au pays des rêves, on dit que jusqu’à vendredi soir minuit ; je vous glisse une petite affiche au format mini Voyager pour toute commande de plus de 25 euros (hors PDF) si vous me murmurez votre rêve dans l’espace « notes de commandes ».

Et si vous souhaitez commander l’affiche voyager, elle est disponible par ici.

Les mots doux

En début d’année, j’ai rencontré Maud, la fondatrice de Les mots doux grâce à un groupe de MasterMinds auquel nous participions toutes les deux. Sans le savoir, Maud fut ma rencontre la plus belle et inspirante de l’année. Depuis, elle veille sur moi à l’image d’une fée bienveillante.

En avril, et pour mes trente ans, Maud m’a offert ce bracelet en perles. On était à Paris. Maud vit à la frontière de la Suisse et a mille choses à faire. Pourtant, elle m’a proposé de rester une journée de plus à Paris pour moi, pour me conseiller et m’aider à esquisser et à avancer sur Les mots à l’affiche.

J’étais gorgée de doutes. J’attendais la réponse pour le prêt de mon appartement – et à travers cette réponse, le jugement d’une commission sur la viabilité de mon entreprise suite à mon changement de statut. Si je ne l’obtenais pas, c’était un déménagement à venir, peut-être aussi réfléchir à une autre façon de travailler aussi.
Avant de partir, Maud m’a murmuré : « j’ai une bonne intuition, tout va bien se passer ».

Maud avait raison : le vendredi, j’obtenais le prêt. J’avais un lieu à moi pour me sentir en sécurité et créer sereinement. En septembre, je lançais Les mots à l’affiche. Un mois plus tard, le site comptait déjà plus de 300 commandes. Deux mois plus tard, j’avais sept points de vente et mille étoiles dans les yeux.

Entre les perles, sur ce bracelet magique, vous pouvez y lire « respire » en morse. C’est ce bracelet que je regarde, à chaque fois, que je fais le lapin blanc qui court partout. C’est aussi ce bracelet que je vois quand je baisse les yeux, que je doute, que j’ai peur. C’est ce bracelet qui me rappelle de croire en moi.
Et à travers ce bracelet, c’est Maud que j’observe, qui m’inspire et qui me rappelle, chaque jour, que oui, on peut avoir un projet un peu dingue et le mener à bien. `
Que oui, définitivement, il faut croire en ses rêves et que, lorsqu’on écoute son cœur et lorsqu’on se donne les moyens, on arrive toujours à faire de belles choses.

Merci Maud. Tu es une fée.

Shooting d’hiver

Ce week-end, Les mots à l’affiche m’ont amenée Pella Roca. C’est drôle. Pella Roca faisait des mois que je regardais leur cabane en me promettant de réserver quelques nuits. Et puis, avec le lancement de Les mots à l’affiche, j’ai mis mes escapades entre parenthèses.

En septembre, j’avais noté, dans mon moleskine, deux lieux de rêves où j’aurais aimé que mes affiches soient exposées : La maison Plûme et Pella Roca.

Trois mois plus tard, mes affiches ont été adoptées par ces deux lieux d’exception. Jeanne, de la Maison Plûme, a commandé une de mes affiches le jour de l’ouverture de la boutique – incroyable, non ? De fils en mails, c’est Jeanne qui s’occupe aujourd’hui de la commercialisation de mes affiches dans les points de vente – incroyable, oui ?

Isabel, de Pella Roca, m’a contactée quelques jours plus tard pour me proposer de mettre quelques affiches dans sa boutique. On ne se connaissait pas. Je n’étais (encore !) jamais venue à Pella Roca. J’avais glissé son adresse secrètement dans mon moleskine. Je crois que l’univers a décidé de me donner un coup de pouce et d’écouter mes rêves.

Alors, j’ai souri. J’ai sautillé. Et puis, j’ai proposé à Isabel de faire les photographies de la collection hiver à l’intérieur des cabanes. Je lui ai proposé une affiche, sur mesure, Pella Roca également. Tout de suite, Isabel a accepté. Alors, on s’est promis de photographier tout ça fin novembre/début décembre. C’était ce week-end et c’était dingue.
La vie est incroyable, non ?