Vivre d'amour
et de poésie

Une femme aux cheveux longs sourit devant un fond rouge, tenant un cadeau.

May Lopez

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Je m’appelle May. Je suis la fondatrice de Les mots à l’affiche

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l’humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.

Et vous, en quoi croyez-vous ? 

Le cercle privé

Le cercle est un espace d’exploration et d’échanges

On y parle littérature, entrepreneuriat et créativité. On parle d’amour et rencontres qui éclairent et font battre le coeur un peu plus fort. On s’étonne de la poésie du quotidien et de la beauté des premières fois. On est passionnés, fous et idéalistes. On s’y dévoile vulnérables et sincères. On tremble, on rit, on aime. On a la tête dans les étoiles.

On a des rêves qui n’attendent que d’être réalisés.

Et si, on osait croire en ses rêves ?

 

J’ai terminé l’année en me promettant d’oser : d’oser voir en grand, d’oser rêver, d’oser dire que là, oui, je ne sais pas et demander de l’aide.

Je me suis alors rendue compte de deux choses : la première est que souvent, très souvent même, c’est moi qui m’impose mes propres limites.

J’en parlais encore vendredi avec Emilie  de Je me pause où je lui confiais admirer son parcours, sa force et son déterminisme. Je lui disais que je l’admirais parce qu’elle ose croire et rêver en géant. Que moi, je plantais des minuscules graines. Que oui, je rêvais de jolis points de vente bien sûr mais que je mettais entre parenthèses des noms comme chez Merci ou Le bon marché. Que c’était un rêve qui me semblait, encore, un peu trop lourd à porter sur mes épaules. C’est un peu bête, c’est un rêve. Ça ne se porte pas, ça se regarde voler tout seul et ça fait briller les yeux.

La deuxième chose est que beaucoup de personnes sont ravies de m’aider et de m’accompagner. Je le remarque d’ailleurs, à chaque fois, que je vous demande les joues rouges si vous pourriez déposer un avis sur Les mots à l’affiche parce que je sais combien c’est important et précieux.
Cela peut sembler évident d’ailleurs. Dès que l’on prend un peu de recul, on sait tous comme on aime donner un coup de main et se sentir utile. Comme c’est gratifiant qu’une personne nous fasse assez confiance pour nous demander de l’aide.

Alors, en 2020, j’ai décidé d’oser et de rêver en lettres capitales. Ce week-end, j’ai pris le temps. Je n’ai pas encore fini. J’écris, je liste. J’imagine les journées parfaites, la vie qui illumine et des intentions qui font briller mes yeux. Je rêve les douze prochains mois et c’est déjà beaucoup.

Et vous, quels sont vos rêves et intentions pour 2020 ?

Et coucou !

Et, COUCOU !

Quand j’ai commencé à travailler sur la boutique, puis le catalogue pour les boutiques et le dossier de presse ; à chaque fois que je l’envoyais à une personne pour avoir ses retours ; elle me répondait, c’est bien, mais il faudrait une petite photographie de toi quand même. Cela me faisait sourire parce que justement, c’est ce que je répète toujours à mes clients à l’agence : « il faut, au moins une, même une petite – toute petite -, photographie de vous ». C’est important de mettre un visage sur un projet, c’est important parce que ça rassure, parce qu’un projet est rien sans la personne qui le fait vivre. Et voilà, je tombais dans le piège. J’ai 140 523 photographies dans mon ordinateur mais aucune de moi qui me semblait utilisable et de face.

Alors, en décembre, en même temps qu’Emilie Massal prenait des photographies des affiches, je lui ai demandé timidement de prendre un portrait de moi. Je sauterai les étapes d’auto-flagellation quand j’ai découvert les photographies, d’accord ?

Et, donc, COUCOU ! (et vous, vous avez un joli portrait de vous ?)

Bonjour 2019 !

En 2018, j’ai eu trente ans. Cette année aurait été une année folle, bouleversante, lumineuse. Début janvier, j’avais accolé le mot grandir, et il n’aurait pas pu mieux coller. En 2018, j’ai grandi et j’ai osé. Osé croire en mes rêves, osé croire que c’était possible. Osé envoyer des mails, prendre l’avion et dire non. J’ai dansé, trinqué, voyagé. En Guyane, en Espagne, au Portugal. J’ai douté beaucoup. J’ai pleuré. Au milieu de l’hiver, j’ai cherché cet invincible été.

Début septembre, j’ai créé Les mots à l’affiche. Le même jour, mon premier livre paraissait. Le blog avait dix ans. Je suis devenue propriétaire du plus joli des nids et Holly a fêté ses six ans un soir de novembre.
En 2018, j’ai accepté ma fragilité et les mains que l’on me tendaient. Ce fut ma plus belle et riche leçon de l’année – sûrement de ma vingtaine : accepter l’aide et l’amour que l’on me porte. Baisser la garde et oser me mettre à nu. Accepter ma fragilité. Dire, répéter merci. Être reconnaissante. Le monde est bien plus doux et confortable entourée et épaulée. Merci à vous qui vous reconnaitrez. Merci à vous aussi, amis éloignés et gentils lecteurs, qui m’apportez votre soutien et votre confiance. Votre énergie et bienveillance me portent.

A 2019, j’accole le verbe « respirer ». Plus que tout, je nous souhaite de ralentir et de revenir à l’essentiel : d’apprendre, chaque jour, à s’écouter un peu plus fort et de se créer une vie qui nous ressemble. De passer du temps avec les gens qui nous sont précieux et de leur dire combien on les aime. D’oser dire ces mots-là, de les répéter, parce que non, si on ne dit rien, personne ne saura.

Je nous souhaite de nous aimer assez fort pour ne plus avoir peur de soi et des autres. Je nous souhaite, finalement, des choses, et des bonheurs, simples et essentiels.

Belle, lumineuse, douce année.

Ça ira

 

« Ça ira », c’est la phrase que je répète le plus souvent en ce moment. Que je me répète comme un mantra. C’est la phrase que je me dis quand je vois la montagne de colis à préparer et que je ne suis plus sûre d’avoir tout bien fait comme il faut. Que malgré avoir compté plusieurs fois, je ne suis pas toujours sûre du nombre. Ni que la bonne affiche est dans le bon tube. « Ça ira » parce que je l’ai décidé. Ça ira, un point c’est tout.

Ça ira, c’est la phrase que je répète à ma maman et mon papa quand on se rend compte que l’on a fait une petite erreur. Ça ira, on ne sauve pas des vies, on les rend parfois juste, je crois, un peu plus jolies. Tout au moins, on essaie.

Ça ira, c’est la phrase que je me répète quand je me rends compte que j’ai fait une faute plus grosse que moi sur l’affiche envoyée à Stéphanie Zwicky . Ça ira, et ses mots qui me consolent de tout. De ma tête dans les nuages, de mon éparpillement et de mon manque d’attention.
Ça ira quand je me rends compte que j’ai oublié un mot, un ruban, une brindille. Quand je ne sais plus comment tout gérer. Quand Holly a un gros rhume et que je m’en fais une montagne.

Ça ira, c’est la phrase aussi que je me répète quand je m’aperçois pour des photographies avec Emilie Massal qu’il fera nuit et que j’ai couru toute la journée pour pas grand chose. Que le polaroid ne fonctionne pas non plus, et que. Ça ira.

Ça ira, parce qu’on apprend, chaque jour, de nos erreurs et que l’on fera mieux demain, c’est promis et c’est le plus important.
Ça ira, parce que l’essentiel n’est pas de ne pas se tromper mais la façon dont on gère le « après ».

Ça ira, d’accord ?