Manifeste de l’artisan et du créateur

On est mercredi. Je viens de mettre en ligne cette affiche sur la vie créative et je la relis doucement. Je souris.  Je l’ai imaginée en me demandant ce que cela représenter, pour moi, créer et plus largement être créatif, avoir une vie créative.

Je crois finalement que l’essentiel est cette faculté à s’étonner de tout et à observer son quotidien avec ce regard propre à l’enfant. C’est se laisser surprendre et s’émerveiller. Chercher l’extraordinaire, la poésie et la beauté partout. Jouer, ouvrir les yeux et explorer.

C’est, comme l’écrit si justement William Blake « voir le monde dans un grain de sable et le paradis dans une fleur sauvage ».

Et pour vous, c’est quoi être créatif ?

Vous pouvez adopter l’affiche créer par ici.

Affiche de jolis mots

Les mots à l’affiche, c’est la rencontre d’une histoire entre la papier – le beau papier -, la typographie et les mots. C’est la rencontre de belles histoires, de vos belles histoires, et de mes mots, posés sur papier, en écho. C’est de l’amour, beaucoup d’amour et de belles intentions.

C’est aussi la rencontre de prestataires talentueux pour m’accompagner sur Les mots à l’affiche et dont j’ai hâte de vous parler. C’est l’apprentissage, pour la toute première fois, de travailler à plusieurs, de faire confiance, de déléguer, de voir son projet grandir jour après jour. D’accepter déjà qu’il me dépasse parfois et qu’il grandit avec moi, sans moi, grâce à vous, au delà de ce que je n’aurais pu l’imaginer.

Merci. Pour vos commandes, votre confiance et vos confidences quand vous me murmurez votre histoire.

Manifeste de l’entrepreneur

J’ai imaginé cette affiche « entrepreneur » comme le manifeste de l’entrepreneur.

Oser, oser entreprendre. Oser croire en ses rêves et sortir du cadre. Oser être libre et créer à sa façon. Oser écouter son intuition et donner toute la place nécessaire à sa voix intérieure.

C’est, je crois, le fil conducteur de toutes les personnes qui entreprennent et se réveillent, chaque matin, en essayant de rendre le monde un peu meilleur et juste. Cette phrase aurait pu me paraitre prétentieuse il y a quelques mois encore, mais finalement, je crois que c’est pour ça que l’on entreprend : si l’on peut aider une seule personne à se sentir mieux, alors on aura réussi notre pari. 

En écrivant ces mots, je pense forcement à Chez Ines et Julie et à leur force folle. Inès et Julie sont en train d’ouvrir un atelier local et réfléchi à Toulouse – ce sont les derniers jours de la campagne Ulule pour leur donner un coup de pouce. Je pense à leur énergie et détermination depuis des mois. Je pense à Julie et à nos premiers échanges sur ce projet lors d’un déjeuner aux Carmes. Je me souviens de nos confidences et de nos peurs, mais aussi et surtout à ce désir commun de se dépasser et d’entreprendre. Je suis tellement fière et reconnaissante d’être entourée de personnes aussi talentueuses et inspirantes au quotidien. 

Si vous souhaitez adopter l’affiche entrepreneur, vous pouvez la commander dès aujourd’hui sur la boutique.

L’atelier à Toulouse

Sur la photographie, c’est le nid-atelier.
Sur la photographie, c’est mon nid-atelier à Toulouse.

Je ne sais pas si j’en ai déjà parlé par ici. J’ai acheté l’appartement que je louais, depuis cinq ans, en juin dernier. Si cela peut paraitre pas grand chose ou un passage obligé pour beaucoup. Pour moi, cela signifiait beaucoup. Cela signifiait un lieu sécurisant et nécessaire pour créer de manière apaisée – si vous avez créé une entreprise un jour et cherché un appartement à louer, je suis sûre que vous savez très bien de quoi je parle et si je n’obtenais pas le prêt, c’était la belle aventure qui m’attendait. Cela signifiait aussi que des personnes « qui aiment bien les chiffres » me faisaient confiance, croyaient en la viabilité de mon entreprise pour accepter le prêt. Cela signifiait que même si j’avais fait le choix d’être indépendante, j’avais moi aussi le droit d’avoir un espace à moi, et plus que tout, un espace où je me sens bien et libre. Ce n’était qu’une signature et pourtant cela symbolisait beaucoup.

Depuis ce 27 juin, à chaque fois que je pousse la porte de mon appartement, j’ai un énorme sourire aux lèvres. Alors et même si cela implique encore des tas de nœuds dans le ventre (parce que forcement, il y a eu des dépenses et des poignées de choses imprévues), je sais que ce n’est pas l’essentiel et que ce n’est pas ce que je retiendrai dans cinq dix vingt ans.
L’essentiel est que j’ai mon nid-atelier à moi, que je m’y sens en sécurité et que cette sécurité est essentielle pour entreprendre.

D’ailleurs, si vous êtes à Toulouse, vous êtes les bienvenus si vous souhaitez venir récupérer votre affiche et boire un chocolat chaud – glissez-moi  juste un petit mot avant que l’on convienne d’un moment ensemble.

Affiche Toulouse

L’affiche Toulouse, parce que tout part un peu d’ici.

Toulouse, c’est ma ville, la ville où je suis née et où j’ai grandi. C’est la ville que j’ai voulu fuir mille fois et où je suis toujours revenue. Où j’ai rencontré mon amoureux et acheté mon premier appartement. Toulouse, c’est la ville où j’ai obtenu mon premier diplôme, passé mon permis et créé ma première entreprise un soir de novembre.

Toulouse, c’est la ville où je refais le monde en terrasse dès que les beaux jours arrivent. Où j’aime flâner dans ses ruelles pavées et trinquer, à la ginguette, face à la Garonne. C’est la magie d’Ombres Blanches et la sélection minutieuse de l’ABC et de l’Utopia. C’est le café des artistes et la magie des Carmes et de Saint-Etienne. C’est la cave poésie, le théâtre de la Cité et le Sorano. C’est sa culture, son art de vivre, sa gastronomie et son accent qui sent bon le sud.

Toulouse, c’est mon ancre quand je m’envole au quatre coin du monde. Alors, forcement, oui, forcement, je voulais une affiche avec écrit Toulouse en grand et majuscule parce que tout part un peu d’ici.

L’affiche Toulouse, aussi et surtout, parce qu’on écrit toujours avant tout un peu égoïstement pour soi.

Le rituel du matin

Chaque matin, c’est le même rituel : dans le silence de l’appartement, je prépare un café, je m’installe sur la table à manger et j’ouvre le carnet. Je prends le temps. Parfois, j’allume une bougie ou mets quelques notes de piano.

Et à l’intérieur du carnet, je dépose tout ce que j’ai alors dans ma tête. Souvent, ça déborde. Les mots, les idées, les couleurs. Les émotions et les petites urgences. Je dépose tout. Je ne laisse rien. J’ouvre les fenêtres et je respire.

C’est après que la journée peut commencer la journée. Je veux dire que c’est après ce vide intérieur que je peux commencer à lire les mails et à jouer à saute-mouton avec les choses à faire.

Et vous, vous avez des rituels doudous pour commencer la journée ?

Des affiches magiques

Hier avoir, avec Holly, on a imaginé une carte magique pour accompagner la version mini des affiches. Je tenais à glisser un peu de magie et à rappeler le pouvoir des mots lors de chaque nouvelle adoption.

Plus les jours avancent,  et plus je me rends compte comme l’univers autour de Les mots à l’affiche est central – et comme aussi il me rend heureuse de l’imaginer et de le peaufiner chaque jour. Je crois qu’au delà de l’objet matériel  : s’offrir une affiche Les mots à l’affiche, c’est s’offrir une belle intention et prendre le temps de visualiser et d’imaginer ni vu ni connu ses souhaits et projets pour l’avenir.
Et, prendre ce temps-là, c’est déjà commencer à les réaliser.

C’est adopter des mots qui ont le pouvoir de transformer le quotidien et qui font écho à notre vécu. C’est décidé qu’il est l’heure de réaliser ses rêves. On offre des mots pour souhaiter le meilleur et dire à l’autre combien il est exceptionnel et combien on l’aime. On offre des mots parce qu’on croit  au pouvoir du verbe. Parce qu’on sait que les mots créent la réalité, notre réalité et que l’on sait comme ils sont précieux.

C’est une partie que j’aime le plus : imaginer l’univers autour des Mots à l’affiche, imaginer un univers cohérent, délicat et esthétique qui correspond à mes valeurs et mes rêves. Où les mots – et leur magie – ont une place centrale et où l’on prend le temps de glisser une ficelle autour de l’affiche juste parce que c’est joli et que c’est un argument assez important à nos yeux.
Où les mots comptent autant que les chiffres et les additions et où l’on est convaincu que les rêves sont faits, avant tout, pour être réalisés.

Et si cela fonctionne ?

Et si cela fonctionne ? C’est la question que vous m’avez posée. C’est la question qui me glisse le sourire aux lèvres chaque fois que je me la pose dans ma petite tête.

Et si cela fonctionne, alors, j’aurais un atelier-boutique lumineux au bord de la Garonne où le soleil se reflétera sur le parquet. Il y aura-être une petite terrasse avec une ou deux tables pour travailler au soleil. A l’intérieur, il y aura des fleurs, une immense bibliothèque, un canapé confortable et des notes de piano – quoi de mieux pour écrire qu’un fond de piano. On s’y sentira bien et on poussera la porte pour parler de mots et de graphisme. A l’atelier, on échangera autour de la force des mots, sur le pouvoir des mots de façonner le réel et sur l’importance du mot juste. On y écrira et on y donnera, peut-être, des ateliers d’écriture.

Il y aurait des affiches que j’écrirais, d’autres rédigés par des écrivains et que je mettrai en forme. Je dis « je », mais j’imagine que l’on serait un petit groupe de passionnés. Il y aurait des affiches sur mesure et des affiches plus universelles. Il y aurait des mots, beaucoup de mots. Des mots qui collent à la réalité, des mots pour se souvenir, des mots pour dire je t’aime, pour se donner la force de réussir ses rêves.
On trouverait Les mots à l’affiche dans des belles boutiques et des lieux choisis avec soin. Toutes les affiches seraient imprimées, de manière traditionnelle, à partir de presses typographiques et sur du beau papier. On imaginerait des partenariats avec des créateurs et des artistes. On mettrait en avant la fabrication française et l’artisanat. On mettrait en scène les affiches. On dirait que les rêves sont faits pour être exhaussés. On prendrait des photographies. Cela serait doux-fous-lumineux. Cela nous ressemblerait.

Et si, et si, je me confectionnais une petite affiche de mon entreprise rêvée dans cinq ans et que je l’accrochais au dessus de mon bureau ? Cela serait une jolie façon de ne jamais oublier ces rêves-là, non ?