Vivre d'amour
et de poésie

Une femme aux cheveux longs sourit devant un fond rouge, tenant un cadeau.

May Lopez

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Je m’appelle May. Je suis la fondatrice de Les mots à l’affiche

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l’humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.

Et vous, en quoi croyez-vous ? 

Le cercle privé

Le cercle est un espace d’exploration et d’échanges

On y parle littérature, entrepreneuriat et créativité. On parle d’amour et rencontres qui éclairent et font battre le coeur un peu plus fort. On s’étonne de la poésie du quotidien et de la beauté des premières fois. On est passionnés, fous et idéalistes. On s’y dévoile vulnérables et sincères. On tremble, on rit, on aime. On a la tête dans les étoiles.

On a des rêves qui n’attendent que d’être réalisés.

Des roses et des orties, Yannick Delpech

Le 22 avril, je fêtais mes 31 ans à la table d’hôtes de Yannick Delpech.
Le 2 décembre, Des Roses et Des Orties, le nouveau restaurant, ouvrira à Colomiers et on pourra y trouver à l’intérieur mes mots.

Si vous me connaissez un peu, vous connaissez sans doute ma passion pour la nourriture et les moments partagés autour d’une table.

Yannick Delpech est une personne dont j’admire le parcours depuis des années. J’apprécie sa liberté, sa passion et son déterminisme (bon, et avouons-le, ses plats au départ !).

Son restaurant, Sandyan a été ma cantine durant des années (coucou Armelle !). Je vais, chez Sandyan, chercher des pâtisseries à chaque fois que je veux faire plaisir à ma famille ou mes clients.

J’ai fêté mes 26 ans à l’Amphitryon, son premier restaurant étoilé, et mes 31 ans à sa table d’hôtes.

Alors, voilà, vous comprendrez que je suis drôlement fière et émue de sa confiance, aujourd’hui, pour mettre en lumière l’âme de Des Roses et Des Orties à travers Les mots à l’affiche.

C’est drôle quand même la vie, sa magie, ses rencontres et belles surprises, non ?

 

 

Les mots pour dire merci

Avant cette aventure, le mot « gratitude » me semblait, parfois encore, un concept un peu flou. Aujourd’hui, je me répète qu’il n’existe pas un mot plus juste au monde pour décrire l’émotion ressentie, quand je pense, à toute la beauté et les surprises que m’offre la vie. Et puis, il y a toujours ce mot « merci », qui vient juste après et qui me colle des frissons : merci la vie, merci la vie est belle.

Il y a Catherine qui me fait confiance pour réaliser une affiche sur mesure pour sa ville ; ce chef étoilé, et dont j’admire le parcours depuis des années, qui me donne carte blanche pour mettre des mots sur son nouveau lieu, cette association de renommée nationale qui me propose d’être son ambassadrice et de porter mes mots pour leur cause, et cette association littéraire, avec qui j’ai écrit une première affiche à quatre mains, et qui envisage un événement, au soleil et au bord de la mer, au printemps prochain avec mes mots en géant dans la ville.

Et puis, il y a vous. Il y a vous qui me soutenez, parlez des mots à l’affiche, déposez des avis sur Google et Facebook. Vous qui me lisez, m’encouragez et croyez en moi depuis le début. Vous qui me répétez que tout ira bien, qui me donnez une force et une énergie incroyable chaque jour. Merci.

Il y a Denise et cette affiche si émouvante que l’on vient de terminer, ensemble, comme un guide de vie, Oriane qui a imaginé son affiche avec son mari et ses deux enfants pour ne jamais oublier combien ils sont heureux tous les quatre. Et puis, il y a Emilie qui m’ouvrira, dans quelques semaines, les portes de sa maison d’hôtes pour faire les photographies de la nouvelle collection et mes mots sur ce lieu extraordinaire.
Il y a tout ça, et tout ce que j’oublie. Il y a les peurs, les joies, le tremblements et beaucoup d’amour et de rêves.

Il y a cette étoile, au loin, qui veille sur moi et que je ne cesse de serrer et remercier fort chaque jour.


Et vous, dites-moi, quelles sont les belles surprises que vous offre 2019 ?

 

L’affiche pour dire merci (gratitude) est disponible au format A2, carte postale et PDF.

Oh, la vie douce

 

En 2019, je m’étais promis de ralentir. D’arrêter de faire le lapin blanc toujours en retard, d’arrêter de courir après des urgences qui n’en sont finalement pas. Chaque année, j’essaie de mettre un mot : un seul mot comme une piqure de rappel quand je me perds, quand j’hésite entre deux directions. Un mot comme le fil conducteur des douze mois à venir. En 2017, c’était vivre. En 2018, grandir. En 2019, ralentir. Et puis, il y a les mots déposés à coté de ce mot fondateur sur une affiche, en lettres capitales et en géant, qui sonnent comme une intention et une promesse de soi à soi.

Et, je crois qu’encore une fois, ces mots accrochés dans mon bureau, parsemés sur ma table basse et de chevet, dans mon moleskine et mes livres aussi ont montré leur pouvoir magique.

On est en mi-novembre. Les commandes s’accélèrent. Je n’ai toujours pas vraiment trouvé l’équilibre entre l’agence et cette belle aventure. Et pourtant, cette année, oui, j’ai dormi et j’ai ralenti. J’ai pris le temps. J’ai tâtonné. J’ai bu des cafés au soleil. J’ai observé les étoiles et j’ai écouté mon intuition. J’aurais pu créer plus, travailler plus. Oui, j’aurais pu mais j’ai décidé de m’écouter et d’aller à mon rythme.

 

J’ai fini par comprendre qu’il y aurait, toujours : chaque matin, chaque midi, chaque nuit ; des choses à commencer-faire-terminer-finir. J’ai aussi compris que ce n’était pas une raison pour mettre la vie, ma vie, entre parenthèses. Que le bonheur, ce n’était pas d’enfouir le plus grand nombre d’heures de travail, d’actions concrètes, dans une journée possible. Non, que le bonheur, parfois, c’était le vide et ces temps de latence. Que c’étaient des soirée entre amis et une séance de cinéma improvisée l’après-midi.

Aujourd’hui, c’était un dimanche à étirer le temps, à faire la sieste, à créer des choses inutiles et qui me donnent le sourire, à boire un chocolat chaud, à faire des câlins à Holly et à oublier le temps. C’était une journée pour penser à soi, pour ralentir, pour faire le chat ; parce que c’est la vie, la vraie vie, c’est ça aussi.


Et vous, vous avez un mot-guide ?


Affiche Slow life  » La vie au ralenti » disponible sur la boutique au format A2, PDF et mini à partir de 4.5 euros TTC

Oser entreprendre

Manifeste de l'entrepreneurCe matin, j’ai poussé la porte de la CCI, la Chambre de Commerce et de l’Industrie.

Cela fait plus de huit ans que j’ai créé ma première entreprise et je n’avais jamais eu de contact avec. Je me suis toujours débrouillée pour déléguer, dès le départ, à mon comptable et mon avocat.

C’est bête, je ne compte pourtant pas le nombre de personne qui m’ont conseillée, depuis ces huit années, d’y aller. Que je pourrais y recevoir de l’aide précieuse, des conseils, des formations, et peut-être même quelques aides. C’est d’ailleurs drôle parce que c’est un conseil que je répète souvent à mes clients quand ils semblent un peu perdus au lancement de leur activité.
C’est un peu bête, c’est comme si, moi, je n’y avais pas droit. Comme si, je devais me débrouiller seule. La CCI, c’était, dans ma petite tête, le lieu des grands, vous savez, l’endroit des « vrais entrepreneurs » : ceux qui, oui, méritent des aides et d’être accompagnés.

Je ne sais pas vraiment comment on peut se mettre ce genre de choses stupides en tête : « oh non, mais j’ai pas vraiment une entreprise, je suis toute seule… », « ce n’est pas grand chose, juste des affiches et à coté, je fais des sites web et des logos, oui, c’est vraiment pas grand chose… »,« oui, depuis huit ans, mais c’est beaucoup de chance, tu sais… » et toutes ces phrases anodines et quotidiennes pour minimiser son parcours et ses réussites.
Alors, voilà, ce matin, j’ai poussé la porte de la CCI pour la première fois : avouons-le pour chercher un papier urgent, pas encore pour recueillir des informations ou me faire accompagner. A l’intérieur, j’ai croisé des personnes de tout horizon. Je n’ai pas vu des personnes différentes de moi. J’ai été accueillie avec douceur et bienveillance. Personne n’a voulu me manger toute crue ou me signifier que je n’étais pas à ma place.

En sortant, je me suis sentie un peu nouillette de ne pas avoir osé avant. Et je me suis rappelée de cette affiche « oser entreprendre » et je me suis dit que oui, il était temps d’oser.

L’affiche Oser entreprendre est disponible au format A2, carte postale et PDF?