Vivre d'amour
et de mots

Une femme aux cheveux longs sourit devant un fond rouge, tenant un cadeau.

May Lopez

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l’humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.

Le cercle privé

Le cercle est un espace d’exploration et d’échanges

On y parle littérature, entrepreneuriat et créativité. On parle d’amour et rencontres qui éclairent et font battre le coeur un peu plus fort. On s’étonne de la poésie du quotidien et de la beauté des premières fois. On est passionnés, fous et idéalistes. On tremble, on rit, on aime. On a la tête dans les étoiles.

On a des rêves qui n’attendent que d’être réalisés.

Oh, la vie douce

 

En 2019, je m’étais promis de ralentir. D’arrêter de faire le lapin blanc toujours en retard, d’arrêter de courir après des urgences qui n’en sont finalement pas. Chaque année, j’essaie de mettre un mot : un seul mot comme une piqure de rappel quand je me perds, quand j’hésite entre deux directions. Un mot comme le fil conducteur des douze mois à venir. En 2017, c’était vivre. En 2018, grandir. En 2019, ralentir. Et puis, il y a les mots déposés à coté de ce mot fondateur sur une affiche, en lettres capitales et en géant, qui sonnent comme une intention et une promesse de soi à soi.

Et, je crois qu’encore une fois, ces mots accrochés dans mon bureau, parsemés sur ma table basse et de chevet, dans mon moleskine et mes livres aussi ont montré leur pouvoir magique.

On est en mi-novembre. Les commandes s’accélèrent. Je n’ai toujours pas vraiment trouvé l’équilibre entre l’agence et cette belle aventure. Et pourtant, cette année, oui, j’ai dormi et j’ai ralenti. J’ai pris le temps. J’ai tâtonné. J’ai bu des cafés au soleil. J’ai observé les étoiles et j’ai écouté mon intuition. J’aurais pu créer plus, travailler plus. Oui, j’aurais pu mais j’ai décidé de m’écouter et d’aller à mon rythme.

 

J’ai fini par comprendre qu’il y aurait, toujours : chaque matin, chaque midi, chaque nuit ; des choses à commencer-faire-terminer-finir. J’ai aussi compris que ce n’était pas une raison pour mettre la vie, ma vie, entre parenthèses. Que le bonheur, ce n’était pas d’enfouir le plus grand nombre d’heures de travail, d’actions concrètes, dans une journée possible. Non, que le bonheur, parfois, c’était le vide et ces temps de latence. Que c’étaient des soirée entre amis et une séance de cinéma improvisée l’après-midi.

Aujourd’hui, c’était un dimanche à étirer le temps, à faire la sieste, à créer des choses inutiles et qui me donnent le sourire, à boire un chocolat chaud, à faire des câlins à Holly et à oublier le temps. C’était une journée pour penser à soi, pour ralentir, pour faire le chat ; parce que c’est la vie, la vraie vie, c’est ça aussi.


Et vous, vous avez un mot-guide ?


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