Le parcours d’Aurore CHHE pourrait être qualifié d’ « atypique », pour ne pas dire « chaotique », comme elle le qualifie elle-même.
Une enfance marquée par des situations douloureuses… Une adolescence qui la voit devenir maman alors qu’elle n’a pas encore le bac.
C’est cette petite fille, toute neuve arrivée dans le monde, qui donne à Me Chhe la force de se relever et de se battre.
Elle obtiendra ainsi le bac avant d’entamer des études juridiques, avec en ligne de mire la volonté de devenir avocate.
Une dizaine d’années plus tard, trois enfants supplémentaires, un passage par l’entreprenariat dans la branche des social-médias et plusieurs guides pratiques édités chez Hachette, elle s’autorise enfin à passer le concours d’entrée à l’école des avocats, qu’elle obtient.
Dès lors, le diplôme en poche, elle s’installe dans son propre cabinet, aux Carmes, à Toulouse.
Dès 2021, elle décide naturellement d’exercer dans les matières qui lui tiennent à coeur : droit des mineurs, droit des violences intra-familiales et droit LGBTQIA+.
Arrivée tardivement dans la profession, l’avocature n’en est pas moins une passion et une vocation pour Me Chhe, qui embrasse l’exercice de ses fonctions avec ferveur et amour du métier.
Se lever chaque matin en se demandant quels seront les défis du jour, avec le sourire au lèvres et le soleil au coeur. Les domaines d’intervention sont sensibles et parfois décourageants et il faut une sacrée dose d’optimisme et une opiniâtreté chevillée au corps pour rester motivée, ce dont Me Chhe est indubitablement dotée.