J’ai toujours rêvé d’être une petite souris. Petite, j’attendais l’hiver et ses journées courtes pour observer, dès la nuit tombée, les intérieurs des maisons qui s’éclairaient. Ces scènes de vie m’émerveillaient. J’imaginais d’autres quotidiens que le mien.
Adolescente, j’ai découvert la magie des blogs et de centaines de personnes qui partageaient leurs émotions et quotidiens sur la toile.
J’avais l’impression que ces personnes-là m’offraient ce qu’elles avaient de plus précieux : leur intimité et unicité. Cela me fascinait.
Aujourd’hui, j’écoute des podcasts sur l’entreprenariat. Je me nourris de leur parcours et des anecdotes. J’écoute leurs conseils comme s’ils venaient de la part d’un ami. Je m’interroge. Je me questionne sur ce que je pourrais adapter et ajuster pour Les mots à l’affiche. Je grandis et j’avance. Je m’étonne toujours de comptes Instagram ou de blogs singuliers que cela soit pour leur poésie, leur culture ou leur humour.
C’est aussi ce que j’essaie de faire avec Les mots à l’affiche. Je voudrais être plus qu’une marque d’affiches. J’essaie de vous amener, avec moi, dans l’aventure. De partager les coulisses, les inspirations, les rêves. Ma sensibilité et mes doutes. J’essaie aussi, bien sûr, de mettre la lumière sur le pouvoir et la beauté des mots – et de la littérature – que cela soit dans notre rapport au monde, ou avec les autres : oui, un “je t’aime” ou un “excuse-moi” peut changer une vie. De les rendre, peut-être, parfois moins effrayants et plus accessibles.
Je le fais, par égoïsme, parce que votre optimisme, vos conseils, et vos retours me portent et me transmettent, chaque jour, une énergie folle.
Je le fais aussi parce que c’est une belle façon de vous murmurer de croire en vos rêves : et qu’avec un peu de folie, et de persévérance ; ils pourraient bien finir par se réaliser.