C’est l’heure de fermer les yeux, de respirer un grand coup et de s’imaginer juste là. Le léger vent, les derniers rayons de soleil sur votre peau et le soleil qui se couche face à l’horizon bleu. Et ce sentiment de liberté et de joie que provoquent les grands espaces.
Je ne sais pas si vous pratiquez la visualisation.
La visualisation, c’est comme les mots, c’est un peu magique – et comme le chocolat, un peu addictif quand on y a goûté. Ce sont des affiches sans mot. Je « visualise » souvent avant de m’endormir.
Je m’en sers pour éveiller mes rêves et mes intentions. Je ferme les yeux et j’imagine alors le plus précisément possible mon objectif, et comment je me sentirai, une fois que je l’aurais réalisé.
J’imagine les couleurs, les senteurs, la lumière. J’observe les matières et les bruits. Je me questionne sur mes émotions et je m’attarde sur mes sensations et ressentis. Je dessine, à l’intérieur et en silence, mon objectif. Et souvent, au réveil, j’ai l’impression que le chemin pour y parvenir est déjà un peu plus lumineux. Je me sens alors prête à accueillir et voir les signaux sur le trajet pour y tendre.
Vous savez ce qui vous reste à faire, ce soir, avant de vous endormir : commencer, déjà, à rêver.