Il est un peu plus de 21 heures et j’étais en train de retoucher les photographies prises avant que la lumière ne tombe dans le bureau. Ces dernières semaines ont été très denses avec la fin de l’école et les affiches pour les maîtresses, maîtres, nounous et atsems. Merci pour toutes vos commandes et votre confiance. Si le confinement aura engendré un « truc » positif chez moi, c’est bien cette capacité à accueillir chaque commande avec beaucoup de joie et de gratitude.
Ce soir, j’avais décidé de m’offrir une ou deux heures avec mon appareil photo. Vous l’aurez sans doute remarqué, je suis loin d’être photographe et j’ai d’ailleurs beaucoup de mal à photographier les affiches. Je continue d’essayer et d’apprendre. Je tâtonne. Plutôt que de chercher à réaliser des photographies parfaites et, disons « propres » ; j’essaie toujours de souligner ma sensibilité et mon regard sur le monde à travers mes images, de mettre la lumière sur ce qui me touche ou m’émeut. Et quel que soit le résultat, je prends toujours beaucoup de plaisir à essayer – et je reste aussi admirative du résultat quand je travaille avec une personne dont c’est le métier.
J’écrivais donc qu’il était 21 heures et, je me suis tout à coup rendu compte de ma chance de ne pas compter les heures, de ne pas attendre le week-end et de m’endormir chaque soir en ayant déjà hâte d’être le lendemain pour continuer à avancer et créer.
Alors, voilà, on est vendredi soir et c’est sûrement l’heure de fêter le mois de juillet autour d’un verre et de quelques amis. Ici, il sera doux et créatif. Demain, ou après-demain, sera sûrement un peu plus festif et ensoleillé. Et je trouve ça doux cet équilibre et de se sentir à sa place (et tout ça, oui, c’est aussi grâce à vous qui me faites confiance et m’encouragez au quotidien, alors, cela peut paraitre un peu niais, mais merci !).
Je vous glisse une image prise ce soir d’Holly et je vous souhaite un beau week-end, qu’il soit doux ou festif.