Je suis un peu moins par ici depuis quelques jours.
Entre vos colis, je suis dans les chiffres et les tableurs. J’ai mis la tête dans la comptabilité. Je me bouscule. Je compte. Je note. J’ajoute. Je déduis. Je scanne. Je me trompe. Je rature. Je recommence. J’envoie des mails avec des points d’interrogations et où je crois que l’on peut deviner ma tête affolée entre les lignes.
J’essaie de prévoir et de tenir ma promesse de ralentir, de vivre au ralenti. Alors, comme ça me fait un peu peur. Je me console en me disant qu’un prévisionnel est l’endroit là où on peut s’autoriser à rêver. Alors, je gribouille mes rêves pour les mois à venir. J’imagine des nouvelles affiches, des nouveaux formats, peut-êtres des nouveaux supports. Je rêve de points de vente dans des jolies villes.
C’est doux et cela fait battre le cœur un peu plus fort.
Dites, vous rêveriez un peu avec moi et vous me raconteriez comment vous imagineriez Les mots à l’affiche dans un an ?