J’ai terminé l’année en me promettant d’oser : d’oser voir en grand, d’oser rêver, d’oser dire que là, oui, je ne sais pas et demander de l’aide.
Je me suis alors rendue compte de deux choses : la première est que souvent, très souvent même, c’est moi qui m’impose mes propres limites.
J’en parlais encore vendredi avec Emilie de Je me pause où je lui confiais admirer son parcours, sa force et son déterminisme. Je lui disais que je l’admirais parce qu’elle ose croire et rêver en géant. Que moi, je plantais des minuscules graines. Que oui, je rêvais de jolis points de vente bien sûr mais que je mettais entre parenthèses des noms comme chez Merci ou Le bon marché. Que c’était un rêve qui me semblait, encore, un peu trop lourd à porter sur mes épaules. C’est un peu bête, c’est un rêve. Ça ne se porte pas, ça se regarde voler tout seul et ça fait briller les yeux.
La deuxième chose est que beaucoup de personnes sont ravies de m’aider et de m’accompagner. Je le remarque d’ailleurs, à chaque fois, que je vous demande les joues rouges si vous pourriez déposer un avis sur Les mots à l’affiche parce que je sais combien c’est important et précieux.
Cela peut sembler évident d’ailleurs. Dès que l’on prend un peu de recul, on sait tous comme on aime donner un coup de main et se sentir utile. Comme c’est gratifiant qu’une personne nous fasse assez confiance pour nous demander de l’aide.
Alors, en 2020, j’ai décidé d’oser et de rêver en lettres capitales. Ce week-end, j’ai pris le temps. Je n’ai pas encore fini. J’écris, je liste. J’imagine les journées parfaites, la vie qui illumine et des intentions qui font briller mes yeux. Je rêve les douze prochains mois et c’est déjà beaucoup.