
D’abord la mer, et puis, on verra
Je me suis envolée en Andalousie le temps de terminer la boutique en ligne. Je me suis envolée avec Holly et mes affiches sous le bras. Cette image me fait sourire.
A Toulouse, j’ai souvent l’impression d’avoir mille et une choses à faire. Il y a aussi les choses du quotidien qui s’ajoutent – je suis sûre que toutes les personnes qui travaillent de chez elles voient tout à fait de quoi je parle, oh une machine à laver à étendre, oh les courses à faire ! -, et les amis et la famille qu’on a envie de serrer dans ses bras un peu trop souvent. Sortir de mon quotidien a la magie de me permettre de me recentrer sur ce projet-là.
Depuis dix jours, de la fenêtre du bureau, je vois la mer. La plage est à cinq minutes à pied de la maison et il règne, ici, une douceur de vivre rassurante. Alors, même si je travaille beaucoup, tout semble un peu plus simple d’ici. Je me nourris de tapas et je parle espagnol. Je vais dans des cafés qui donne sur l’océan et je prends mille et une photographies.
Terminer la préparation de la boutique au bord de la mer était une belle façon de faire éclore ce projet. C’est au bord de la mer au Mexique que l’idée est née il y a deux ans.
J’aimais cette idée de boucle et me dire que ce n’était que le début du voyage.