Vivre d'amour
et de poésie

Une femme aux cheveux longs sourit devant un fond rouge, tenant un cadeau.

May Lopez

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Je m’appelle May. Je suis la fondatrice de Les mots à l’affiche

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l’humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.

Et vous, en quoi croyez-vous ? 

Le cercle privé

Le cercle est un espace d’exploration et d’échanges

On y parle littérature, entrepreneuriat et créativité. On parle d’amour et rencontres qui éclairent et font battre le coeur un peu plus fort. On s’étonne de la poésie du quotidien et de la beauté des premières fois. On est passionnés, fous et idéalistes. On s’y dévoile vulnérables et sincères. On tremble, on rit, on aime. On a la tête dans les étoiles.

On a des rêves qui n’attendent que d’être réalisés.

Impression traditionnelle

Il ne reste plus que 4 exemplaires de l’affiche Vivre qui brille-brille-brille. J’en ai fait imprimer 300 exemplaires en décembre. 

Je suis drôlement heureuse parce que cette première édition, en impression traditionnelle, était un test pour voir si cela vous plaisait – autant que cela fait briller mes yeux. 

A priori, la réponse est oui.

Je ne sais pas trop encore s’il y aura une réédition, ni quand, ou si je partirai sur d’autres modèles. Je sais juste que j’ai envie de faire une collection en letter press. C’est un projet qui me tient à coeur depuis le lancement de Les mots à l’affiche, et qui a mesure que l’entreprise grandit, devient possible. 

Il ne reste plus aujourd’hui qu’une dizaine d’imprimeries traditionnelles en France.

Je ne sais pas si vous savez comment on imprimait « avant » l’ère du numérique. Pour cette affiche, on a réalisé un tampon sur mesure. On a ensuite mis de l’encre dessus et on est venu presser le papier. Je dis « on », mais tout le mérite revient à la talentueuse Laurence de Bilboquet imprimerie – et je dois bien trop tout simplifier, mais ça reste, disons, un peu plus compliqué, que de cliquer sur imprimer de son ordinateur.

J’aime le rendu sombre, l’élégance du papier, et cette écriture qui brille-brille-brille. J’aime l’encre que l’on sent en passant le doigts sur le papier.
J’aime l’idée que chaque affiche porte en elle une histoire et soit à sa façon unique. J’aime enfin la dimension artisanale et le savoir-faire traditionnel de l’atelier Bilboquet que l’on retrouve en filigrane.

L’impression traditionnelle a bien sûr un coût : il faut en commander assez pour rentabiliser la création du moule, mais pas trop non plus pour ne pas prendre risque d’avoir des stocks qui dorment trop longtemps.
Je ne suis jamais très à l’aise pour investir. J’apprends. J’avance à mon rythme.
Quand j’ai lancé Les mots à l’affiche en septembre 2018, je suis partie d’une idée en tête, avec moins 1500 euros et cela me semblait déjà beaucoup – mais beaucoup, beaucoup, de rêves et d’amour. Et si aujourd’hui, l’entreprise grandit doucement.
Je continue d’y aller un pas après l’autre et sans me précipiter – qui plus est, en temps de crise sanitaire, et d’un conflit en Ukraine. 

Mais, quand même, une collection en letter press, ça serait chouette, non ?

Les mots de Lucile

« Chère May, 

Sur cette photo, tes mots.

Ce rebord de fenêtre, celui de ma chambre d’hôpital. 

Je me permets de t’écrire aujourd’hui pour te dire Merci. Je n’ai pas ton talent et ne sais pas manier les mots avec poésie. 

Je tenais simplement à t’exprimer ma gratitude.

Tes écrits résonnent en moi. 

Depuis quatre mois ces cartes veillent et me rappellent l’essentiel.

Au quotidien elles m’aident à me battre. Je les relis inlassablement dans les moments plus difficiles. 

Bientôt je quitterai l’hôpital, plus forte en partie grâce à toi. 

Tu as un « super pouvoir », merci d’en faire profiter les autres.

Merci pour le réconfort et la douceur de tes affiches. 

Merci à toi et à Holly pour votre travail. « 

Lucile 

PS : J’espère que tu ne m’en voudras pas pour la familiarité du tutoiement, mais j’ai comme l’impression qu’à travers tes créations nous partageons quelque chose. Peut-être la magie des mots… ils relient les hommes ?

Prenez soin de vous

En ce moment, comme beaucoup, je perds mes mots et mes repères du monde. Je retrouve la même palette d’émotions que lors du premier confinement. J’observe. J’essaie de comprendre. Je comprends peu, ou mal. Je lis beaucoup. J’ai peur. J’écoute. Je suis fascinée à la fois par la cruauté et la bonté humaine. Je reste en retrait. J’ai besoin de temps. Je respire. Je vais courir tôt le matin.

Je m’accroche à mes repères. Je passe du temps avec les gens que j’aime. Je ralentis, je cuisine, je fais des câlins à Holly. Je travaille beaucoup. J’observe les couleurs du ciel et les premiers signes du printemps. Je me questionne sur ce que je pourrais faire à mon échelle. Je ne sais pas. Je tâtonne. J’ai peur d’être maladroite. Je me répète que demain, le ciel sera bleu comme un mantra. 


Alors voilà, je n’ai pas encore retrouvé mes mots et mon équilibre. Je vais aller à l’essentiel. J’espère de tout cœur que vous allez bien, ou plutôt comme on peut aller en ce moment.

Prenez soin de ceux que vous aimez. Et, prenez soin de vous, comme vous prenez soin d’eux. Vous êtes précieux. 

Cadeau qui met du baume du cœur à partir de 4.5 euros

Cadeau féministe

Je suis féministe. Pourtant, je ne suis pas de celles qui savent élever la voix et taper du poing sur la table. J’admire ces personnes-là. 

Je fais partie de ces personnes introverties qui observent et qui doutent beaucoup. Qui ont du mal à trouver leur place au sein d’un groupe, et qui ont l’impression de n’être jamais assez légitime, de ne jamais « savoir assez » pour prendre position sur un sujet. 
J’écoute plus que je parle. J’essaie de comprendre. Je répète souvent que je ne sais pas. J’accueille les silences. J’essaie de me « déconstruire ». 
Viedemiettes.fr et Les mots à l’affiche, sont une réponse : un espace à moi, en retrait, où je prends le temps d’accueillir et poser mes mots, mes ressentis et émotions. 

J’ai beaucoup réfléchi à ma place en tant que femme au sein de la société. En parallèle, je me suis questionnée sur mes désirs et envies : ai-je envie de faire carrière, d’une famille, d’enfants ? Est-ce que mes loisirs sont importants ? Qu’est-ce qui me rend heureuse ? 

Je crois que le privé est politique. Je crois aussi que ce sont dans les actes quotidiens et anodins que naissent souvent des inégalités.
Je crois que c’est apaisant d’y réfléchir pour faire des choix en toute conscience. 

Je suis une personne solitaire. Seule, j’ai beaucoup voyagé. J’ai une entreprise. J’ai acheté mon appartement. Je suis ambitieuse et je ne crois pas que ce mot soit un gros mot. Je pourrais ne pas l’être et cela serait aussi ok. 
Je ne laisserai jamais personne me dire comment je dois être pour être une femme « respectable » ou « désirable », ou comment être une bonne féministe. Je ne laisserai jamais aucun garçon voler mon temps et énergie pour des tâches que l’on devrait partager ensemble. Je l’ai trop vu autour de moi et je veille. 

Si je pouvais apporter quelque chose, à une seule petite fille ou femme, je crois que cela serait de lui dire qu’elle est forte et indépendante et qu’elle ne doit laisser personne en douter et faire des choix pour elle. 
Je lui dirais de se faire confiance, d’écouter ses envies et de croire en elle. De connaitre et imposer ses limites. De chérir, enfin, sa liberté. 

J’ai écrit cette affiche Etre libre, devenir soi, comme un manifeste féministe, comme un cadeau, qui synthétise ce cheminement-là.